Lors de sa sortie médiatique de mardi dernier suite au rapport publié par l’ONG Freedom House, Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication a saisi cette occasion pour évoquer l’intrépide affaire Atangana Mebara. Ceci suite à l’insistance de la presse pour savoir si le Gouvernement camerounais allait ou non réagir à la demande de l’Union Africaine.
En effet, il est reproché à l’État du Cameroun de n’avoir pas permis à l’ancien Secrétaire Général à la Présidence de la République d’avoir un procès équitable.
Aussi, en plus de la libération de l’ancien ministre, l’organe de l’Union Africaine en charge de ce dossier demande à l’État camerounais de verser au détenu 400 millions de FCFA, représentants on dédommagement pour détentionarbitraire.
Aussi, pour Issa Tchiroma, «le Cameroun a pris acte de ce que l’Union Africaine demande et je peux vous assurer que le Gouvernement camerounais est en train de prépare une réplique qui sera adressée à l’Union Africaine dans les prochains jours», lit-on dans le quotidien Mutations du jeudi 26 mai 2016.
Deux ministres de la République ont donc été mis sur cette affaire, question de contre-attaquer en préparant ladite missive. Il s’agit notamment du ministre des Relations Extérieures, Mbella Mbella et du Ministre de la Justice, Laurent Esso.
Par ailleurs, si Freedom House considère que les populations camerounaises ne sont pas libres du tout, cette énième dénonciation de l’État de droits de l’homme et des libertés au Cameroun par une ONG est selon le MINCOM, une volonté manifeste de certaines personnes tapies dans l’ombre de salir l’image du Cameroun. Une dénonciation de Freedom House, qui aura permis au MINCOM de présenter les institutions crées par le Cameroun pour lutter contre la corruption, indique le journal.