L’affaire Jean Marie Benoît Bala vient d’être réglée à la Camerounaise laissant pantois les Camerounais. Les fruits n’auront pas suivi la promesse des fleurs. M. Jean Fils Ntamack a perdu l’occasion de s’inscrire parmi les héros de la nation. Il a certainement cédé à la pression de sa hiérarchie qui lui a fait le reproche de s’être vite, hâtivement prononcé sur la mort de Mgr Bala, en la qualifiant de « suspecte » dans son communiqué du 02 juin 2017.

Alors que le premier communiqué du Procureur Général est limpide et cohérent, le deuxième semble ne pas émaner de lui. Sa lecture laisse à penser qu’il a été rédigé par un débutant et non par un homme d’expérience aguerri à la rédaction des courriers administratif. Ce communiqué est en effet truffé d’incongruités et de contradictions. Relisons-le.

Sur les médecins légistes :

1- Les noms de la deuxième équipe sont connus et leurs titres mis en exergue pour influencer l’opinion publique et la préparer à Accepter l’orientation qu’on veut donner à l’affaire Bala. La première équipe reste secrète et ses résultats d’autopsie encore plus, certainement parce qu’ils ont l’effet du tonnerre.

2-La cause du décès : La noyade, n’est pas explicite et satisfaisante. L’évêque peut avoir été noyé. L’aspect du corps au moment où on le trouve écarte pourtant l’éventualité de la noyade.

3- Le Procureur déclare que les enquêtes vont se poursuivre, pourtant il remet le corps aux autorités se L’Eglise en vue de son inhumation.


4- Le Communiqué du Procureur ne fait aucun cas d’un indice des plus déterminants dans la recherche de la vérité, celui du contenu des appels téléphoniques ou des messages.

L’absence de rigueur et de cohérence de ce communiqué est révélatrice de l’état psychologique de son auteur. Sa conscience est fortement taraudée parce qu’il sait que, pour une fois, il ne sera pas crédible. On le force à inscrire son nom sur la page de ceux qui ont péché par la faiblesse et la lâcheté, des hommes sans honneur, ce qui n’est de toute évidence pas son cas. Tout porte à croire qu’il a voulu laisser passe un message. Lequel? Qui vivra saura.