Julien Bapes Bapes, l'une des figures accusée, il y a plus d'un an, d'être responsable de la mort de Mirabelle Lingom, est, en ce moment, en train de passer sa première nuit dans le principal pénitencier de la capitale économique camerounaise. L'individu, qui est membre du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), était recherché depuis des mois dans la ville de Douala. Il a été arrêté le 30 août 2022 au carrefour Ange Raphaël dans l'arrondissement de Douala Vème grâce au frère aîné de la défunte mirabelle Lingom. C'était dans le salon de coiffure où il travaille. Les forces de maintien de l'ordre qui le recherchaient depuis des mois, ont immédiatement procédé à son arrestation. Il passera deux jours de garde à vue avant de se délivrer un mandat de dépôt par le procureur de la République près du tribunal de Ndokoti.
J. Bapes Bapes est, en réalité, celui qui a exposé la nudité de Mirabelle Lingom sur les réseaux sociaux au point où elle sera reconnue par des individus qui ont vu ses photos sur la toile. C'était en 2020. Cette jeune fille, la vingtaine sonnée, sera violée quelques semaines plus tard, puis va rendre l'âme quelques jours après à la grande stupéfaction de tous. J. Bapes Bapes et ses amis Jean Louis Batoum, Clotaire Nguedjo et Fritz Messey sont ceux qui avaient monté une pseudo vidéo dans laquelle ils avaient accusé Paul Chouta, le promoteur de la page "Tgv de l'info " d'avoir sodomisé cette dernière. Ces quatre mousquetaires avaient monté, dans la même veine, des fausses images pour incriminer P. Chouta. Tout était, en effet, parti de l'affaire Martin Camus Mimb, le promoteur de Radio sport info(Rsi), qui avait été épinglée pour avoir fait publier, avec son compère Wilfried Eteki, l'image de Malicka Bayemi en posture concupiscente et incongrue face au journaliste de sport dans son bureau. C'est ainsi que ces quatre militants du Pcrn vont, dans le dessein d'étouffer cette scabreuse affaire, monter des fausses images, une fausse vidéo et commettre des posts-fake news. Question d'incriminer et de diaboliser P. Chouta et Mirabelle Lingom. Cette dernière avait été taxée d'être la compagne du cyber activiste. Pourtant, il n'en était rien. Ces deux personnes ne se sont ni vu, ni connu un jour. Ce n'était qu'un pseudo montage, mal ficelé et basculant dans la désinformation, dans la mésinformation et dans le dénigrement de l'employé de "Cameroon web".
Des semaines après, le promoteur de la page "Tgv de l'info" est monté au créneau pour dénoncer cette cabale ourdie contre lui, et dont il ne sait quels sont les tenants et les aboutissants. Il avait, de surcroît, fait une vidéo pour fustiger les photos et vidéos fakes publiées par ces quatre individus. Photos et vidéos fakes, assortis de messages fakes qui avaient été, abondamment, partagées par de milliers d'internautes sur la toile. P. Chouta avait, d'ailleurs, été convoqué à Douala en 2021. Histoire de répondre des faits qui lui sont imputés par ces quatre individus aux intentions visiblement malveillantes et malsaines. Accompagné de Me Fabien Kengne, son conseil, P. Chouta et sa vraie copine, dont nous préservons l'identité pour des raisons confidentielles, ont répondu à cette convocation et ont livré, sans scrupule, leur version des faits durant des heures de temps devant le commandant de brigade en charge de cette affaire de diffamation portée contre Bapes Bapes et ses affidés. Au finish, Chouta avait même demandé à ces quatre individus de faire amende honorable devant M. Lingom. Histoire de reconnaître leur tort et le préjudice causé à cette jeune fille innocente. Mais en vain!
Lon se souvient que Jean Louis Batoum et Clotaire Nguedjo avaient été, tous les deux, interpellés, en 2021, et conduits devant les services de renseignements en charge de l'enquête sur cette affaire. Durant cette période, ces deux militants du Pcrn ont été présentés devant le Tribunal de première instance de Douala-Ndokoti. Après avoir été auditionné durant des heures, ils ont été libérés. Entre-temps, F. Messey et J. Bapes Bapes, en cavale, étaient recherchés par les mêmes services de renseignements en charge dossier d'enquête. Quelques semaines après, M. Lingom est intimidée, menacée, persécutée et harcelée moralement, violée au point où elle lâche du lest et passe l'arme à gauche. Mirabelle Lingom meurt donc asphyxiée moralement, spirituellement et physiquement à la grande désolation de plus d'un.
Signalons que J. Bapes Bapes, qui est, aujourd'hui, dans les sales draps du milieu carcéral, va être, de nouveau, présenté devant le juge ce jeudi, 1er septembre 2022 pour répondre de ce contentieux le concernant. Affaire à suivre !