Toutefois, les proches de la défunte continueraient d’attendre l’assistance promise par certaines « âmes charitables ».
Il y a exactement un an, à cette même période de l’année, l’affaire Monique Koumateke faisait le tour des réseaux sociaux, les espaces médiatiques et occasionné des manifestations publiques. La jeune femme, trouvait la mort en essayant de donner la vie à deux enfants, eux aussi décédés, malgré l’intervention d’une parente qui s’était alors emparé d’une lame, ouvert le ventre de la défunte, en l’absence du personnel de la maternité. Avant et apres elle, d'autres femmes sont passées de vie à trepas dans des conditions similaires,dont une femme médecin.
Mais passé le tumulte causé par cette affaire, celle-ci semble être tombée dans les oubliettes. Mais la famille de la défunte, elle, vit chaque jour avec le chagrin occasionné par le décès tragique de Monique Koumateke et de ses enfants. En plus de cela, les quelques âmes charitable, portées par l’activiste socio-politique Blaise Essama semblent ne plus se soucier de l’engagement pris pour soutenir la famille.
Aussi, à en croire ce dernier, « les parents de Monique Koumateke ruminent à la fois le chagrin et la déception, parce que tout ce qu’on leur a promis comme assistance est resté vain en ce jour », peut-on lire dans Le Messager du jeudi 30 mars 2017.
Néanmoins, le 12 mars dernier, un Camerounais vivant en région parisienne a manifesté sa sensibilité en envoyant la somme de 54 000 FCFA qui auraient servi à acheter des aliments et à subvenir aux besoins des trois orphelins laissés par la disparue. Dans la même lancée, après le drame, une association et un particulier qui font l’essentiel pour ces enfants et paient leurs scolarité. En plus de cela, une femme député, qui a requis l’anonymat et Edith Kah Wallah, présidente du Cameroon People’s Party (CCP), demeurent au chevet de la famille, souligne le quotidien.