Actualités of Thursday, 17 March 2016

Source: cameroon-info.net

Affaire Monique : Plus de 20 avocats pour défendre la famille

Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

La mobilisation s’intensifie autour de la famille de Monique Koumateke. Elle a largement dépassée le cadre des frontières nationales. En France, des avocats, réunis en association, ont décidé de défendre la cause de la famille de cette jeune femme de 31 ans, morte le 12 mars 2016 avec une grossesse gémellaire et dont le corps a été ouvert par un membre de sa famille à l’hôpital Laquintinie de Douala.

Le quotidien Mutations de ce Mercredi 16 mars 2016 renseigne ainsi que « dans un communiqué de presse, les membres de l’Association des juristes camerounais de France (AJCF, créée en 2013), assurent qu’ils seront aux côtés de l’Ordre des avocats inscrits au Barreau du Cameroun dans toutes les actions légales qui seront engagées dans ce sens, dans le respect de l’ordre public».

Il s’agit notamment de défendre Rose Tacke, la femme qui a pratiqué la chirurgie amateur sur la défunte pour tenter de sauver les bébés. Elle est accusée de « profanation de cadavre ». Le collectif veut aussi défendre le « morguier » qui avait estimé que les bébés pouvaient encore être sauvés. Il est poursuivi pour «complicité de profanation de cadavre ». Les deux infortunés étaient gardés ç vue au même titre que deux personnels de Laquintinie. Ils ont été libérés hier, et comparaîtront libres.

Mais avant, l’AJCF exige « qu’une commission d'enquête indépendante soit immédiatement mise en place par les autorités compétentes, afin de déterminer dans quelles circonstances de tels faits ont pu se produire au sein d’un hôpital public, et d’établir les responsabilités éventuelles, tant au plan administratif que pénal ou civil ».

A côté de leurs collègues de France, des avocats du Cameroun se sont aussi mobilisés. Une vingtaine d’entre eux, inscrits au Barreau du Cameroun, a formé un collectif conduit par Me Guy Olivier Moteng qui laisse entendre qu’ils travaillent « en synergie avec le Barreau de Paris et celui de Genève ».