• Malachie Manaouda a fait fermer les boutiques Nourishka

• Nourane Moluh Hassana a cédé à la pression

• Un avocat international rappelle à tout le monde ses droits

Le problème est parti d’un reportage diffusé par le média France 24 dont le sujet est la femme d’affaires et députée camerounaise Nourane Moluh Hassana alias Nourane Foster et ses boissons éclaircissantes. Le produit rendrait claire la peau, mieux, permettrait de lui faire changer de couleur.

Quelques heures après ce reportage retentissant, le ministre camerounais de la Santé publique, Malachie Manaouda a écrit une lettre à la militante du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), parti présidé par l’opposant Cabral Libii.

« Faisant suite aux campagnes publicitaires et à la vente des compléments alimentaires et bassons diététiques : Vitamine C, Glutathion +, Alpha Arbutine, Collagène et boisson minceur « dites adieu aux kilo », j’ai l’honneur de vous faire connaître que l’importation, la vente ou le débitage à titre gratuit ou onéreux des compléments alimentaires en République du Cameroun, sont subordonnés à une autorisation préalable du ministère de la Sante publique », peut-on lire dans la correspondance expédiée par Malachie Manaouda.

Par ailleurs, soutient-il, « je vous demande de suspendre toutes activités de commercialisation de tels produits sans une autorisation préalable de mon département ministériel, étant entendu qu’elle s'apparente à une mise en danger de la vie d'autrui, répressible par le code de procédure pénal camerounais ».

L’avocat au barreau de Paris, Me Christian Bomo Ntimbane n’est pas content vis-à-vis de cette situation. Pour lui, c’est clairement une situation d’injustice : « Un ministre victime de la dictature d'une opinion essentiellement composée de jaloux et d'envieux ».

Me Christian Bomo Ntimbane estime que « dans l'impossibilité de démontrer scientifiquement, par des tests la nocivité des produits commercialisés par les établissements Nourishka, le ministre de la Santé (Malachie Manaouda, ndlr) qui subit la dictature d'une opinion composée essentiellement de cohortes de jaloux de l'ascension sociale fulgurante de cette jeune et dynamique députée, évoque l'absence d'autorisation d'importation de compléments alimentaires ».

« Du vrai n'importe quoi quand on sait que des médicaments à la dangerosité prouvée, sont vendus dans la rue au Cameroun sans aucune réaction de sa part ou d'indignation collective. Cet acharnement contre cette jeune dame qui inspire la jeunesse camerounaise par de nombreuses initiatives de développement est inadmissible », conclut l’avocat.