Actualités of Friday, 8 January 2016

Source: fr.allafrica.com

Affaire Radio Nostalgie - Le dénouement

La plage de musique douce diffusée en mi-journée ce 7 janvier est entrecoupée de brèves signatures sonores, indiquant à l'auditeur qu'il est sur « 96.0 Fm ». La même fréquence, il y a quelque temps, avait pourtant pour nom « Nostalgie Cameroun ».

La raison de ce changement de nom, ou, plus précisément, de l'abandon de l'ancien nom, la radio devant en porter un autre d'ici peu, est une décision de justice.

Une annonce parue dans la presse relève, en effet, que « le président du Tribunal de Commerce de Paris a constaté que le contrat de sous-licence « Radio Nostalgie » souscrit par la société Sorano Cameroun était résilié depuis le 25 août 2014 ».

Par conséquent, la société Sorano Cameroun a reçu injonction de « cesser définitivement » la diffusion des marques « Nostalgie » et « Radio Nostalgie », et de ne plus les utiliser, « sous quelque forme que ce soit ».

« C'est en externe que le communiqué de Nostalgie Afrique, qui paraît depuis quelques jours dans la presse, surprend.

En interne, nous travaillons depuis plus d'un an sur un repositionnement de la radio sur le paysage audiovisuel camerounais, avec un nouveau partenaire », explique Alix Fétué, directeur d'antenne adjoint, en charge des programmes de la désormais 96.00 Fm.

Selon lui, la rupture vient du fait que la collaboration ne cadrait plus « avec les réalités et l'évolution du marché », et est aussi due à des « manquements contractuels (sur le plan de la coopération, des modules, la fourniture de publicités, les formations, etc.) ».

La radio amorce donc une phase transitoire, et révèle l'existence d'un nouveau partenaire dont le nom est pour le moment tenu secret.

« D'ici quelques semaines, nous engageons avec le nouveau partenaire (que vous connaîtrez assez vite) la phase pratique : les installations techniques, réfection des locaux, recyclage du personnel... et dès que tout cela sera terminé, le nouveau nom sera dévoilé suivant un procès dans les règles de l'art », affirme Alix Fétué.