• La première audience a eu lieu le 6 juillet
• Denis Kwebo ne s’est pas présenté à la barre
• La prochaine audience est prévue le 20 juillet
Le sort de Denis Nkwebo va désormais se décider devant le tribunal de première instance de Douala Bonanjo. C’est ce qui ressort du comtpe rendu produit il y a quelques minutes par un membre de la franche dissidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun. « Affaire Snjc, la date de la prochaine audience fixée au 20 juillet 2022. Comme nous l'avons annoncé la première audience de l'affaire Snjc s'est tenue le 6 juillet au tribunal de première instance de Douala Bonanjo. Denis Nkwebo, président sorti du Snjc ne s'est pas présenté. Ses partisans ont crié au Fake. D'autre part, le concerné dit n'avoir pas reçu la convocation pourtant servie par voie d'huissier. Il sera de nouveau notifié. Comme il fallait s'y attendre, la première audience a porté sur l'identification des parties », ecrit Samuel Bondjock..
En rappel, plusieurs cadres du Snjc contestent la légitimité de Denis Nkwebo et la légalité du congrès du 25 juin qui a débouché sur l'élection de Marion Obam.
La voix des contestataires est portée par Thierry Eba et Joseph Olinga respectivement président de la section régionale Snjc centre et membre de l'ouest. Ces derniers reprochent à Denis Nkwebo président sorti du Snjc d'avoir agi en toute illégalité.
Nommé à la Commission nationale des droits de l'homme par le Président de la République, en février 2021, Denis Nkwebo a continué à agir comme comme président du Snjc en totale illégalité et violation des statuts du Syndicat. La fonction de président du Snjc est incompatible avec toute autre fonction. Par ailleurs, le mandat du Bureau exécutif national (BEN) étant expiré, il revenait toujours selon les statuts, au conseil syndical composé des différentes sections du syndicat de convoquer le congrès. La section régionale du Snjc demande au tribunal d'annuler l'élection de Marion Obam. Si le tribunal suit cette voie, un nouveau congrès devrait être convoqué. Le syndicat des journalistes doit être dirigé par des journalistes en exercice et non par des patrons d'agence de communication. La FIJ a été saisie et attend l'aboutissement du procès.