Malgré les dénégations récentes de Samuel Eto'o et de ses avocats, de nouvelles preuves de corruption présumée ont émergé, jetant une ombre sur le monde du football au Cameroun. Ces éléments, publiés par le site Camfoot, viennent renforcer les allégations précédentes et soulèvent des questions troublantes quant à l'intégrité du sport dans le pays.
L'article de Camfoot met en lumière les déclarations d'un gardien de but du club de Victoria United, accusant la manipulation de matchs pour favoriser la montée du club en première division camerounaise (Elite One). Cette ascension coïncide avec le mandat de Samuel Eto'o en tant que président de la Fécafoot. L'article souligne également les victoires contestées obtenues par le club, soulevant ainsi des doutes sur leur légitimité sportive.
De plus, l'attention est portée sur la désignation de trois arbitres pour un nombre disproportionné de matchs de Victoria United lors de la saison précédente. Cette concentration d'arbitres suscite des préoccupations quant à l'impartialité des décisions prises lors de ces rencontres.
Bien que ces révélations aient été rejetées par Samuel Eto'o et la Fécafoot, la fédération a l'intention de confirmer Eto'o en tant que président lors de la prochaine assemblée générale. Cependant, l'opinion publique et les experts du football appellent à une enquête approfondie et impartiale pour démêler la vérité.
Ces allégations de corruption présumée dans le football camerounais soulignent l'importance cruciale d'une enquête transparente et équitable. La Fécafoot a la responsabilité de rétablir l'intégrité du sport national en traitant ces accusations de manière rigoureuse. L'avenir du football au Cameroun dépend de la manière dont ces questions seront résolues et de la restauration de la confiance du public dans le jeu.