Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF), a réitéré son engagement envers l'équité et la justice dans le cadre de l'affaire Samuel Eto'o, accusé de trucage de matchs. Dans une interview accordée à France 24 en avril dernier, Motsepe a souligné que "personne n'est au-dessus de la loi", qu'il s'agisse de Samuel Eto'o ou de toute autre personne. Le président de la CAF a clairement indiqué que les accusations portées contre le président de la Fédération camerounaise de football seraient traitées avec la plus grande rigueur.

Samuel Eto'o, ancien star du FC Barcelone, continue de se défendre vigoureusement à travers ses avocats. Me Antoine Vey, l'un de ses conseils, a affirmé que l'enquête vise à ternir la réputation de son client. Cependant, Patrice Motsepe a insisté sur le fait que le statut d'Eto'o ne lui confère aucun passe-droit. "Il faut savoir faire la part des choses", a-t-il déclaré. "D'un côté, Samuel Eto'o reste une icône du football africain, mais de l'autre, en tant que dirigeant de la CAF, nous devons enquêter sur chaque plainte, chaque accusation et chaque allégation."

Les ennuis de Samuel Eto'o ont commencé après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une conversation téléphonique dans laquelle des voix similaires à celles d'Eto'o et d'un président de club camerounais se plaignaient mutuellement. Cette révélation a déclenché une enquête approfondie de la part des instances dirigeantes du football.

Alors que l'enquête suit son cours, le verdict du jury disciplinaire est attendu avec impatience. Selon RFI, si Samuel Eto'o est reconnu coupable, il risque une suspension à vie de toute activité liée au football. Cette perspective dramatique souligne la gravité des accusations et l'importance de l'intégrité dans le sport.