« […] nos adversaires, sans véritables arguments de défense dans des affaires dans lesquelles ils sont actuellement poursuivis par nos soins devant les juridictions, veulent à travers leurs citations directes, nous intimider. Ils n’y parviendront pas.

Le simple fait pour la justice de continuer à les suivre détruit leurs accusations de dénonciations calomnieuses» a réagi le représentant des ayants droit de la succession Tala Voyages, Eric William Gounou Djilo, lors d’un point de presse récemment tenu à Yaoundé.

En effet, cette sortie de l’accusation fait suite à une surprise venant de la défense (soudain devenue plaignante), qui se base sur les arrêts n° 05/CI du 07 janvier 2016 et n° 76/CI du 24 novembre 2016 prononcés par la Chambre de contrôle de l’instruction de la Cour d’appel du Centre qui avait déclaré des «non-lieu» ; pour traduire en justice par voie de citation directe, les ayants droit de la succession.

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Tala Voyages, au motif de «dénonciation calomnieuse».

Lors de la tenue de la première audience de ces affaires (les deux arrêts cités supra), qui s’est tenue le 07 juin dernier, le conseil de la défense représentant Clovis Noël Ngasseu - neveu du fondateur de la société de transport «Tala Voyages», feu Roger Kameni Tchuente décédé le 05 juin 2007 -, a formulé «une demande de jonction des deux procédures au tribunal».

«Nos adversaires estiment donc que nous les avons poursuivis en justice à tort et veulent nous punir pour cela», estime Eric William Gounou Djilo.
Mais d’après le représentant des ayants droit de la succession Tala Voyages, ces plaintes visent plutôt à éloigner le débat de fond. Lequel fait état de ce que Clovis Noël Ngasseu, ayant reçu mandat de gérer «Tala Voyages» après la mort de son oncle, a plutôt profité de sa gestion scabreuse pour «distraire les fonds de la société Tala Voyages» et créer sa propre société de transport, «Maryland Sarl».

Prévue pour le 06 septembre dernier, la deuxième audience relative aux deux arrêts cités supra a été reportée pour demain jeudi 04 octobre, au motif de « l’absence de Clovis Noël Ngasseu» ; ses avocats ne pouvant parler à sa place.