Dans le cadre de l'affaire Yellow Cards, Rebecca Enonchong plaide en faveur d'une résolution amiable entre les parties, soulignant les complexités entourant le litige. Alors qu'un avocat est actuellement détenu, l'affaire suscite des interrogations sur la nature civile de la dispute.

En analysant le dossier, Enonchong révèle que sur les 2200 transactions entre YellowCard et les plaignants en 2021, seules 8 transactions, soit 0.3%, sont litigieuses. Elle pointe un écart de 510 millions de francs CFA réparti sur ces 8 transactions, laissant entrevoir des divergences sur les paiements effectués.

Enonchong met en lumière le contrat de YellowCard qui autorise la compensation de comptes, tandis que les plaignants prétendent avoir payé le reliquat à un collaborateur, sans toutefois fournir de reçus. La confiance réciproque est évoquée, illustrée par des échanges WhatsApp entre les parties lors des transactions.

L'avocat actuellement en détention, Maitre Jonie, est identifié comme actionnaire et administrateur, mais Enonchong souligne qu'il n'a ni ordonné de transactions ni eu l'autorisation de le faire. Malgré son statut d'actionnaire, la question de sa participation directe ou indirecte dans les transactions en litige reste floue.

Enonchong insiste sur le caractère de flagrant délit de l'affaire, indiquant que l'enquête initiale semble avoir cédé la place à un procès pénal sans éclaircissement complet des zones d'ombre.

Elle conclut en exhortant les deux parties à envisager une résolution en dehors du procès pénal, soulignant que la détention de l'avocat ne contribuera pas à résoudre les problèmes sous-jacents. Le plaidoyer de "JusticeforJonie" continue, mettant en lumière la nécessité d'une enquête approfondie et d'une justice équitable.