Le ministère de la défense dit être au cœur d'une campagne de sabotage autour de sa personne morale. Une parcelle vraisemblablement contestée par des riverains mais dont le ministère de la Défense revendique la propriété.
Le Ministère de la Défense communique donc sur le fond du sujet.
Depuis quelques jours, des personnes propagent dans l'opinion publique à travers des tracts et divers médias, des informations infondées relatives à l'occupation illégale de leurs terres par le Ministère de la Défense.
Il n'en est rien, absolument rien.
Les terres concernées relèvent du domaine privé de l'Etat. Elles ont été régulièrement affectées au Ministère de la Défense par arrêté n° 36 du 15 février 1941 portant classement au domaine privé de l'Etat d'un terrain urbain bâti, lieu-dit Plateau Atemengue à Ngoa-Ekélé, Arrondissement de Yaoundé III, Département du Mfoundi, Région du Centre. Cet acte administratif a par la suite donné lieu en 1972 à l'établissement du Titre Foncier n° 3649/Mefou au profit de l'Etat du Cameroun (Ministère de la Défense).
Ces terres sont situées dans le périmètre de sécurité de la poudrière de la Brigade du Quartier Général à Yaoundé, zone ultra sensible et hautement protégée en raison d'importants et évidents impératifs de Défense. Par ailleurs, ces terres ont été classées comme zones à risque sécuritaire élevé par le Comité Interministériel ad hoc chargé de procéder à l'audit foncier et à l'examen des titres de propriété dans les zones à risques du Cameroun, Comité mis sur pied par Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sur Très Hautes Instructions du Président de la République.
Elles sont par conséquent insusceptibles de servir à l'installation des activités civiles, pour d'évidentes raisons de sécurité. Et les catastrophes et évènements particulièrement mortels survenus dans plusieurs pays à travers le monde suite aux explosions des soutes à munitions le démontrent à suffisance.
La revendication formulée par les auteurs des perfides tracts en circulation ne peut malheureusement prospérer par de telles manœuvres, les nombreuses concertations organisées par le Premier Ministre Chef du Gouvernement ayant, en 2018, abouti à une solution alternative à mettre en œuvre par le Gouvernement au profit des concernés.
Les titres de propriétés détenus sur tout ou partie du site en question, font actuellement l'objet d'une enquête approfondie par les Administrations compétentes, s'agissant de parcelles prélevées sur un domaine militaire.
Le Ministère de la Défense se réserve l'usage légal et approprié de tous les moyens pour éviter toute nouvelle provocation ou tentative d'intrusion dans ce domaine militaire.