Un ressortissant camerounais vivant en Belgique a été condamné à une peine de cinq ans de prison avec sursis probatoire de cinq ans par le tribunal correctionnel de Bruxelles. L'homme était accusé d'avoir violé à plusieurs reprises sa fille adolescente entre 2012 et 2014. La victime, courageuse, a confirmé les actes odieux subis pendant ces deux années de cauchemar.

Selon les déclarations fournies par la victime et rapportées par le substitut Bury, la jeune fille a enduré des agressions sexuelles répétées de la part de son père, malgré ses protestations et sa douleur. Elle a également été contrainte à des actes de fellation. L'horreur de la situation est devenue encore plus insoutenable lorsque la jeune fille est tombée enceinte à la suite d'un de ces viols, l'obligeant à se rendre dans un planning familial pour obtenir de l'aide.

Dans sa défense, le père a prétendu qu'il n'avait eu qu'une seule "relation sexuelle" avec sa fille en 2012, affirmant qu'elle s'était présentée nue à lui. Il a soutenu que sa fille était majeure à l'époque, âgée de 18 ans, une affirmation contredite par les preuves présentées par le parquet. Le tribunal a rejeté la version du père, qualifiant ses explications d'"non crédibles".

L'acte de naissance de la victime, indiquant qu'elle avait 16 ans au moment des faits, a été utilisé comme preuve pour étayer l'accusation. Confronté à ces preuves accablantes, le père a été condamné à cinq ans de prison avec un sursis probatoire de cinq ans, soulignant ainsi la gravité de ses crimes.

Cette condamnation met en lumière l'importance de la justice et de la protection des victimes d'agressions sexuelles, même dans des affaires familiales délicates. La décision du tribunal envoie un message fort sur la tolérance zéro envers les agressions sexuelles, indépendamment des liens familiaux, et souligne l'engagement des autorités belges à assurer la sécurité et la protection des citoyens vulnérables.