Pendant ce temps, les proviseurs incriminés qui ont menacé de trainer en justice Bernard Njonga fondateur de l’ACDIC, n’ont toujours pas saisi le tribunal.
Le gouvernement n’est pas resté insensible aux résultats de l’enquête de l’Association citoyenne pour la défense des intérêts collectifs (ACDIC) qui dénonce les Lycées et autres établissements publics d’enseignement secondaire de la ville de Yaoundé où les proviseurs et directeurs se servent des rabatteurs pour recruter des élèves contre une forte somme d’argent.
L’enquête a été réalisée du 29 au 31 aout 2017. Les résultats ont été publiés le 04 septembre, jour de rentrée scolaire 2017/2018.
Pendant que certains chefs d’établissement incriminés menacent de trainer en justice Bernard Njonga fondateur de l’organisation non gouvernementale ACDIC, le ministre des enseignements secondaires (MINESEC), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe veut saisir cette initiative de l’ACDIC pour renforcer sa politique de lutte contre la corruption dans son département ministériel.
Aussi, le patron des enseignements secondaires a-t-il envoyé hier mardi 12 septembre 2017 une délégation rencontrer les responsables de l’ACDIC pour discuter sur la possibilité d’une coopération entre le MINESEC et l’ACDIC afin de tordre le cou à la corruption en milieu scolaire.
« L’ACDIC a reçu une délégation du MINESEC dans ses locaux à l’occasion d’une rencontre de concertation sur l’affaire de corruption dans les lycées de Yaoundé. L’ouverture du MINESEC et de l’ACDIC pour une telle concertation a été saluée par les parties et les pistes de collaboration pour l’intensification de la lutte contre la corruption dans l’enseignement secondaire élucidées » a déclaré Bernard Njonga, fondateur de l’ACDIC a l’issue de la réunion avec les délégués du MINESEC.