Actualités of Monday, 11 October 2021

Source: www.camerounweb.com

À bout de souffle, plus de 500 jeunes médecins saisissent Paul Biya

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• Ce sont des jeunes médecins issus des promotions 2013-2020

• Ils sont médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens issus des facultés de médecine des Universités d’État

• Ils demandent leur intégration à la fonction publique


C’est un véritable cri de détresse que vient de lancer un groupe de plus de 500 jeunes médecins à l’endroit du président de la République Paul Biya. Ils sont médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens issus des facultés de médecine des Universités d’État des villes de Yaoundé, Buéa, Bamenda et Douala. A bout de souffle, ils lancent un véritable appel à l’aide au Chef de l’Etat.

Après la fin de leur formation, ces derniers n’ont plus de perspective. Ils n’ont pas été intégrés à la fonction publique. Pour se faire entendre, ils se sont constitués en synergie. L’union fait la force dit-on. Après actions infructueuses, ils s’en remettent au « père » de tous les Camerounais.. “Nous vous prions d’entendre les cris de détresse de vos enfants, nous sollicitons très humblement votre très haute intervention pour que soit effective notre intégration à la fonction publique” ont-ils écrit. Ces médecins sont issus des promotions 2013-2020. Ils souhaitent mettre les compétences acquises durant leur formation au service de leur pays. Pourtant, ils sont en chômage depuis leur sortie des facultés. Avant d’écrire au chef de l’État, ils avaient fait un sit-in devant les services du premier ministre, au mois d’août dernier. Sans réponse au Premier Ministère, les médecins non encore intégrés ont saisi l’ordre des médecins qui jusqu’ici est aussi resté muet quant à leurs revendications. Ils ne demandent qu’à être intégrés, et ont aujourd’hui bon espoir que leur lettre adressée au chef de l’État trouvera échos favorables.

Cette action démontre à suffisance que ces jeunes sont à bout de souffle et ne savent plus à quel saint se vouer. Si toutes les portes leur sont fermées, ils pensent que le Chef de l’Etat peut leur accéder à leurs doléances. La balle est dans le camp du pouvoir. Mais en attendant, ces centaines de jeunes diplômés vivent toujours dans la précarité et sans perspective.