•Le journaliste a déposé une plainte

•Il a remis des éléments pouvant servir à l’évolution de l’enquête

•Mais la gendarmerie tarde à boucler l’enquête

Selon un communiqué publié par le TGV de l’Info, « Paul CHOUTA, par le truchement de son conseil, a déposé une plainte chez le procureur de la République en date du 16 mars dernier. Il a été entendu depuis son lit d'hôpital, en présence d’Alice SADIO qui est venue lui rendre visite, par la gendarmerie. Des éléments et indices pouvant servir à l'identification et à l'interpellation de ses bourreaux ont été remis à la gendarmerie. Mais nous sommes tout de même curieux que jusqu'ici, ni Paul CHOUTA, ni sa famille n'a aucune information sur la suite de cette affaire. Qu'est-ce qui empêche l'enquête d'avancer ? Pourquoi la gendarmerie traine le pas pourtant elle peut tout simplement exploiter les éléments en sa possession pour interpeller ces criminels qui avaient pour mission d'assassiner le journaliste ? Qui se cache derrière cette affaire ? Qui en est le principal commanditaire ? », lit-on dans la sortie du medias crée par Paul Chouta

Dans sa sortie, le TGV de l’Info voulait informer l'opinion publique sur l'état actuel du journaliste et lanceur d'alerte Paul CHOUTA qui a récemment échappé à un assassinat dans une zone périphérique de Yaoundé.
« Il y a de cela deux semaines que Paul CHOUTA a été enlevé, agressé et laisser pour mort sur l'autoroute Yaoundé-Nsimalen par des hommes véhiculés qui lui ont clairement fait savoir qu'ils avaient pour mission de l'assassiner. Jusqu'à ce jour, il est toujours alité. Son état de santé ne fait que se dégrader malgré les signaux d'un probable rétablissement. Plusieurs examens ont été effectués et d'autres recommandés par des médecins. Paul CHOUTA ressent des douleurs corporelles atroces. Sa vue est gravement affectée. Vous avez tous vu en image, son œil gauche est inflammé. Son visage tuméfié. Si rien n'est fait en urgence, il pourra perdre la vue. Certains spécialistes parlent de glaucome traumatique. Alors qu'on s'attendait à une amélioration de sa situation, ce revirement de sa santé inquiète davantage », ecrit le journal. Qui rappelle que malgré « son état, Paul CHOUTA reçoit des appels anonymes de menaces et d'intimidations ».

Il faut rappeler que Paul CHOUTA subit ainsi son énième agression. La dernière en date remonte au 31 janvier 2019, quatre mois avant son arrestation et sa détention arbitraire. Une plainte avait été déposée en ce temps par le cyber journaliste lui-même au commissariat de Mendong. Jusqu'à présent cette plainte n'a eu aucune suite. Pendant que Paul CHOUTA était en prison, son frère aîné avait été séquestré en mai 2020 à la Délégation Générale de la Sûreté Nationale à Yaoundé pendant plusieurs heures. Des questions relatives au blogueur lui avait été posées.