Un citoyen originaire de la zone anglophone a vidé son sac. Le Camerounais a raconté comment il a été violenté par les responsables de l’ambassade du Cameroun aux États-Unis.

Je m'appelle Nelson Bongam et je vis aux États-Unis depuis maintenant quinze (15) ans. J'ai décidé de visiter le Cameroun pour célébrer l'anniversaire de ma grand-mère qui doit avoir lieu le 13 août.

Je suis allé à l'ambassade du Cameroun le 11 juillet 2023 pour faire une demande ou obtenir des informations sur ce dont j'avais besoin pour obtenir un document de voyage dès que possible.

Ils étaient extrêmement impolis comme d'habitude mais j'ai essayé d'ignorer tout cela, jusqu'à ce qu'un employé en costume me demande de quitter les lieux.

J’ai demandé pourquoi il voudrait que je parte si je n’avais pas eu ce pour quoi j’étais là. Il ne l'avait pas et a décidé de mettre la main sur moi, en légitime défense comme je le ferai toujours, je lui ai fait la même chose.

J'ai ensuite été attaqué par au moins trois (03) individus qui ont continué à me suivre à l'extérieur de l'enceinte de l'ambassade et m'ont encore agressé.

Pendant que tout cela se passait, l'ambassadeur, Henri Etoundi Essomba (en photo) a appelé les services secrets pour leur dire que j'étais un manifestant anglophone armé d'une arme à feu et menaçant de tuer le personnel de l'ambassade et le président du Cameroun.

L’ambassade a refusé de montrer aux services secrets une preuve vidéo de ce qui s’était passé à l’intérieur et a déclaré que j’étais là pour protester et que j’y étais illégalement ».