Actualités of Friday, 8 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Agu, l'acteur nigerian arrêté pour avoir incité la population à joindre les sécessionnistes

L'acteur nigerian Chiwetalu Agu L'acteur nigerian Chiwetalu Agu

• Le célèbre acteur nigerian Agu est en prison pour avoir appelé la population à rejoindre l'Etat Biafrais

• Il a été brutalisé, molesté lors de son arrestation

• Une information que l'armée dément



L'acteur nigerian Chiwetalu Agu est sous les verroux pour avoir inciter la population à joindre les sécessionnistes du Biafra. L'armée nigeriane a confirmé son arrestation dans l'Etat d'Anambra.

A en croire les sources, le célèbre acteur marchait sur lepont d'Iweka lorsque deux soldats l'ont soudainement accosté, l'ont plaqué au sol et l'ont traîné. Les sources précisent qu'il a été violemment molesté parce qu'il avait porté les vêtements du Biafra, un groupe sécessionniste nigerian.

Les proches de l'acteur se sont indignés du traitement que les soldats lui ont infligé. D'après eux, Agu s'est rendu sur le pont pour partager de la nourriture avec les personnes dans les situations d'infortune le long du point. Cette version est différente de celle présentée par Onyema Nwachukwu, le brigadier général directeur des relations publiques de l'armée. Ce dernier a déclaré que l'acteur Agu avait été arrêté alors qu'il incitait des membres du public et sollicitait un soutien pour les peuples indigènes du Biafra.

Le porte-parole de l'armée a nié que l'acteur ait été brutalisé et qu'il a été seulement interpellé pour être interrogé mais qu'il a tenté d'opposer une résistance lorsque les troupes ont fait des efforts pour l'arrêter.

" Bien que l'armée reconnaisse les droits inaliénables des citoyens à la liberté de mouvement et d'expression tels qu'ils sont inscrits dans la Constitution de la République fédérale du Nigéria, il est apparemment une violation pour tout individu ou groupe d'inciter le public à semer le chaos ou à briser la loi et l'ordre. Il est donc pertinent de déclarer que tout en exerçant de telles libertés, cela doit être fait dans les limites de la loi, en gardant à l'esprit l'impératif de paix et de sécurité nationale. Pour éviter tout doute et souligner, le Peuple autochtone du Biafra (IPOB) reste proscrit. Par conséquent, tout individu ou groupe perçu comme projetant et faisant avancer la cause ou les activités du groupe est considéré comme défiant effrontément la constitutionnalité de la République fédérale du Nigéria. Plus inquiétant encore, compte tenu de la situation sécuritaire qui prévaut dans la région, associée à l'exercice GOLDEN DAWN en cours, son action pourrait être une approbation tacite et un soutien au groupe interdit. Nous avons tous vu les activités du groupe prendre une dimension violente ces derniers temps", a déclaré le porte-parole de l'armée.

L'acteur est donc placé en détention pour une enquête préliminaire a assuré l'armée tout en soulignant qu'elle ne permettrait pas au groupe sécessionniste biafrais et à ses partenaires de tenir la région captive et de laisser la situation sécuritaire dégénérer. Elle lance une mise en garde à l'encontre des individus ou les groupes qui attisent les braises de la violence de renoncer ou de faire face aux conséquences de leurs actions.

Il faut rappeller que le Biafra est Etat sécessionniste situé dans la partie sud-est du Nigeria, la plus riche en réserves de pétrole. En plus des réserves importantes de pétriole, ces sécessionnistes ont en commun avec ceux du Cameroun, la lutte depuis pour leur indépendance. Il a été annoncé que les deux groupes secessionnistes qui se sont alliés et qu'ils se rencontrent souvent au Nigeria comme au Cameroun.
En juillet dernier, les sécessionnistes Biafrais ont menacer de saboter la sécurité maritime à Bakassi.


Les séparatistes Biafrais menacent de saboter la sécurité maritime à Bakassiv



Les indépendantistes du «Biafra Nations League (BNL)» ne décolèrent pas depuis l’arrestation de Nnamdi Kanu, le chef du peuple autochtone du Biafra (IPOB), suivie de son extradition au Nigéria. Ils menacent de déverser leur amertume sur le Cameroun qui n’a pas caché sa satisfaction suite à cette arrestation.

En effet, dans une déclaration signée par Princewill Chimezie Richard et son chef de cabinet, Linus Asuquo Essien, le groupe sécessionniste de la péninsule de Bakassi promet de commencer des opérations militantes dans la région riche en pétrole. Selon nos confrères du Daily Post, qui ont relayé l’information, il s’agira pour ces sécessionnistes de saboter la sécurité maritime du Cameroun et du Nigeria à Bakassi, ce qui affectera les économies et la sécurité des deux pays.

Il faut souligner que le président nigérian Muhammadu Buhari a reçu en audience le 13 juillet 2021 à Abuja, un émissaire du président Paul Biya, en la personne du ministre délégué en charge de la Coopération avec le Commonwealth, Félix Mbayu. Les deux hommes ont surtout parlé de sécurité notamment de la frontière commune de plus de 1500 kilomètres faisant face aux attaques des groupes séparatistes. Ils n’ont pas caché leur satisfaction de la nouvelle arrestation de Nnamdi Kanu. Ce qui irrite les membres de la BNL qui viennent de commettre une déclaration.

Cette attitude révolte les sécessionnistes « Biafrais »
« [Nos] milices à Bakassi commenceront à intercepter les navires et à appréhender tous les membres d’équipage à bord comme nous l’avons fait en 2016/2017 (…) Nous allons priver le Cameroun de sa pleine souveraineté sur la péninsule de Bakassi, [nous sommes] prêts à ramener Bakassi en pleine insurrection », a déclaré le groupe sécessionniste qui accuse les deux chefs d’Etat (Buhari et Biya) d’avoir élaboré des plans pour attaquer les groupes séparatistes opérant aux frontières et dans le golfe de Guinée, conformément à l’Accord de Maroua signés entre les anciens président des deux pays Yakubu Gowon et Ahmadou Ahidjo.

La presse américaine confirme l’alliance entre les Amba Boys et les groupes armés du Biafra

La guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun prend une nouvelle tournure. Quasiment oubliée par la communauté internationale, la crise anglophone sera difficilement maitrisable avec le nouvel accord que les Ambazoniens s’apprêtent à signer avec les groupes armés de la région du Biafra au Nigéria.

L’information est rapportée par le media américain Covidgate : Foreign Policy. Les sécessionnistes du NOSO sont sur le point de créer une alliance avec les groupes armées du Biafra, au sud-est du Nigéria. Des accords ont déjà été signés par les deux parties selon le média américain.

« Le mois dernier, les dirigeants des deux mouvements ont annoncé une alliance officielle, qui pourrait déclencher la violence et l’instabilité dans les deux pays et dans l’ensemble des régions d’Afrique occidentale et centrale, où les organisations extrémistes violentes affiliées à l’État islamique et à Al-Qaïda sont solidement implantées », indique la source que les Ambazoniens et les mouvements armés du Biafra avaient récemment animé une conférence de presse dans laquelle ils confirmaient leur projet d’alliance.

« Nous nous sommes réunis ici aujourd’hui devant nos deux peuples pour déclarer notre intention de marcher ensemble pour assurer notre survie collective face à l’annexion brutale qui s’est produite dans nos nations d’origine. L’alliance Ambazonia et Biafra est essentielle dans une région où le Nigeria et le Cameroun ont établi deux autocraties qui ont utilisé la violence comme outil politique pour supprimer nos propres peuples », rapporte le média américain.

L’échec de la méthode militaire

Depuis son déclenchement en 2017, la crise anglophone avait fait plus de 3000 morts et des millions de déplacés. Le Grand Dialogue National initié par Paul Biya en 2019 n’a pas permis de régler la situation. Cette semaine, lors d’une rencontre avec le premier ministre Joseph Dion Ngute, les responsables du GICAM ont critiqué l’option militaire choisie par le gouvernement.

« De la bouche du patronat, les chefs d'entreprises, malgré le déploiement aux résultats mitigés des actions gouvernementales, espèrent le retour à la paix dans le Noso. Puisque les options militaires ont montré leurs limites, les créateurs de richesses veulent voir "l'économie placée au cœur de l'activité dans ces régions". Il faut trouver des emplois aux jeunes. Tronquer l'arme par l'emploi. D'où l'appel solennel de Celestin Tawamba pour une grande implication du secteur privé dans la reconstruction du Noso. Il est urgent de ce point de vue, de "mettre en place un dialogue de seconde génération et de tourner le dos au dialogue de façade », rapporte le journal Le Messager.