Politique of Wednesday, 17 January 2018

Source: www.camerounweb.com

Akéré Muna promet de poursuivre 'l'Opération Epervier' de Paul Biya

Il est désigné comme candidat de l'opposition par une plate-forme de la société civile Il est désigné comme candidat de l'opposition par une plate-forme de la société civile

Le Bâtonnier Akere Muna, éminent avocat anglophone et opposant le plus audacieux du président Biya à l’élection présidentielle de 2018, a promis «une tolérance zéro pour la corruption, le tribalisme, le népotisme et le favoritisme» au Cameroun lorsqu'il deviendra président.

L'élégant aspirant à la magistrature suprême s'exprimait après que neuf organisations de la société civile camerounaise lui aient accordé leur soutien dans une "plate-forme pour une nouvelle république" lors d'une réunion à Yaoundé.

Leur déclaration conjointe après la réunion du lundi 15 janvier révèle leur détermination à former une puissante opposition visant à la présidence du Cameroun.

Akéré Muna, ancien vice-président du groupe de lutte contre la corruption de Transparency International et ancien président du Barreau du Cameroun a été désigné comme le seul candidat de l'opposition à affronter le président Biya, qui est au pouvoir depuis 1982.

Alors que le président Biya doit encore annoncer s'il se présentera aux prochaines élections au Cameroun, le parti au pouvoir, le RDPC le voit comme le candidat éminent.

Au milieu de la tension qui a caractérisé les régions anglophones, on doute encore de leur degré de participation aux prochaines élections

Alors qu'un groupe soutient le candidat Muna, d'autres disent que la sécession des Ambazoniens serait la solution.

Les anglophones ont été confrontés à de graves conflits avec l'armée, entraînant de nombreux décès, plusieurs blessés et d'autres ayant migré vers le Nigeria voisin en tant que réfugiés.

Deux factions ont été créées. Les fédéralistes et le groupe sécessionniste étaient largement contrôlés par la diaspora.

Une question reste en suspens. Akéré Muna serait-il le seul à mettre fin au mandat de 35 ans du président Biya au Cameroun?