• Plusieurs camerounais ont été touchés par l'épidémie du choléra

• La situation s'est aggravée ces derniers jours à Tiko, Buea et Limbé

• Les soignants accusent le manque d'eau potable et d'hygiène


Les images en provenance des hôpitaux à Tiko, Buea et Limbé sont insupportables. Infectées par l'épidémie, et face à des manques d'équipements adéquats dans les formations sanitaires, plusieurs malades sont soignés par terre dans des conditions très difficiles.

L'épidémie du cholera fait ravage ces dernières semaines au Cameroun. Fin février dernier, les autorités sanitaires camerounaises notaient 44 morts et plus de 1v500 cas de choléra recensés.

Le Centre de coordination des opérations d’urgences de santé publique notait alors que les 5 régions (Extrême Nord, Littoral, Nord, Sud et Sud-Ouest), sur les 10 que compte le pays, sont actives à cette maladie d’origine hydrique pour 19 districts de santé touchés avec un taux de létalité de 2,8%.

Sur la période du 11 au 17 mars 2022, 116 nouveaux cas de choléra ont été identifiés dans dans trois régions du Cameroun. Il s’agit de 76 cas au Sud-Ouest, 38 au Littoral et 02 au Centre.

Selon le Minsanté, 2 097 cas ont été recensés depuis octobre 2021 avec 62 décès.

Aux dernières nouvelles, Yaoundé a été touché par quelques cas de choléra dépistés dans des hôpitaux.