Eneo Cameroon, concessionnaire de la production, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique au Cameroun, a la main facile depuis quelques années maintenant. Les populations souffrent de cet état de choses. Mais, à qui vont-elles se plaindre ?
Contrairement à d’autres pas où la fourniture de l’électricité est assurée continuellement, le plus souvent sans interruption, dans les grandes villes camerounaises, c’est la désolation et la frustration. Les habitants sont obligés de faire avec le noir.
À Yaoundé dans la capitale, un quartier est dans le noir depuis maintenant cinq (05) bons jours. Les ménages n’ont pas le courant.
Impossible de charger son téléphone, d’écouter la radio ou de regarder la télévision pour s’informer ou se distraire, de travailler pour les entreprises, de se rafraîchir en ouvrant son frigo, etc. Tout est bloqué.
Voilà environ une semaine que le quartier Mvan, dans la zone industrielle, quartier immensément peuplé, est dans le noir, nous confirme une source digne de foi.
Et plus grave encore, les agents d’Eneo Cameroon ont retiré le transformateur qui alimente ce quartier sans avoir donné aucune explication aux concernés. Ensuite, ils n’y sont plus jamais revenus, ce qui rend encore la situation incompréhensible.
Cinq jours, on se rend bien compte que c’est assez. L’électricité étant devenue une source indispensable à la vie quotidienne de tout le monde, il faut faire bouger les lignes. Les Nations unis la définissent même comme nécessaire pour atteindre le développement durable.