Elles sont causées par le contact des polluants suspendus dans l’air d’avec l’émission des gaz des automobiles et l’incinération des déchets.
Depuis le retour des pluies à Yaoundé et ses environs au mois de janvier 2018, la ville a vu déferler des précipitations contenant une espèce de poudre blanche. Cette matière qui a recouvert des jours durant, des véhicules et toitures sur lesquels on pouvait clairement l’apercevoir a intrigué plus d’un observateur.
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Des pluies soudaines à faible ou à forte quantité s'abattent de manière constante. Terminées, elles laissent des indices anormaux. Il suffit de passer le doigt pour voir le dépôt de saleté fait par une pluie. Les ménages qui recueillent l'eau des pluies ont souvent droit à une visibilité des couches anormales à la surface de l'eau que contenue dans le récipient. Il s’y forme alors un trait noir marquant la quantité d'eau.
Plusieurs facteurs rendent les pluies encore plus acides que dans la normale. En dehors des aspects naturels, d’après l’environnementaliste Jean-Marie Eyete, les activités effectuées par les populations favorisent ce phénomène. Elles se font dans des domaines multiples comme la conduite automobile, la production du charbon, l'agriculture sur brûlis, l’incinération des déchets à ciel ouvert. En l'occurrence les emballages plastiques, les chaussures, les ordures ménagères, les pneus, les fils électriques. Toutes ces pratiques, par leur contact avec la pollution atmosphérique causée par des voitures et usines, ont des répercussions sur plusieurs branches de l’environnement.
Les pluies acides endommagent les écosystèmes. Elles agissent sur plusieurs parties de l’environnement entre autres les forêts, les étendues d'eaux mais aussi sur la santé humaine. A longueur de journée, l'on dénombre des voitures qui roulent tout en rejetant des gaz toxiques. Ces gaz d'échappement polluent l'air respiré par les populations. Une fois absorbée, elles provoquent des allergies et des dommages respiratoires comme l'infection pulmonaire, la toux et bien d'autres, renseigne le climatologue Marc Ombala. Dans de nombreux quartiers, les populations, pour se débarrasser de la forte quantité d’ordures produite par les ménages et rimant avec l’accroissement de la population, font recours au feu.
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C’est cette nuée de particules en suspension dans l’air, estime Hervé Noundou, de l’observatoire des précipitations, qui forme une masse gazeuse opaque qui se forme dans l'air et le pollue. L'eau potable est aussi contaminée par des produits toxiques contenus dans ces précipitations particulièrement ruineuses de la qualité de vie.
L’une des causes naturelles peut être la fusion du dioxygène de l’air et les gaz à effet de serre. Il y a un rapport entre la température et les gaz à effet de serre principalement le gaz carbonique et le méthane. Généralement plus il fait chaud, plus il existe une forte circulation du gaz carbonique et du méthane. Puisque lorsque le soleil envoie plus d'énergie, l’échauffement des océans libère le dioxyde de carbone stocké», explique le climatologue.