• Attention au choléra

• La maladie sévit toujours

• Les cas confirmés augmentent

Au Cameroun, le choléra gagne de nouveau du terrain, avec plusieurs milliers de cas confirmés et environ deux cents personnes décédées à la date de mi-juillet 2022.

Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à la bactérie vibrio choleræ, ou bacille virgule, souvent aussi appelée vibrion cholérique.

La maladie est limitée à l'espèce humaine. Elle caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-entérite) menant à une sévère déshydratation.

Il s’agit d’une diarrhée infectieuse de type syndrome cholériforme (ou diarrhée hydro électrolytique) à ne pas confondre avec le syndrome gastroentéritique.

La forme majeure classique peut causer la mort dans plus de la moitié des cas, en l’absence de thérapie par réhydratation orale (en quelques heures à trois jours).

S’agissant du mode de contamination, il peut être oral, d’origine fécale, par la consommation de boissons ou d'aliments souillés.

A la date du 20 juillet 2022, le ministère camerounais de la Santé publique renseignait que le pour le choléra, neuf mille neuf cent soixante-dix (9 970) cas ont été notifiés dont cent quatre-vingt-sept (187) décès. Ces chiffres équivalent à un total de létalité de 1,88%.

Malachie Manaouda a communiqué ces chiffres lors de son passage à l’Assemblée nationale dans le mois de juillet 2022. Le nombre représente une augmentation de six cent quarante-quatre (644) cas et dix (10) décès en moins de trois (03) semaines.

Comme l’a relayé le site Actu Cameroun, au plan national, cinq (05) régions ont enregistré de nouveaux patients il n’y a pas longtemps : « Il s’agit du Centre, Est (03 cas dont 01 mort), Littoral, Ouest et Sud-Ouest ».

Cette résurgence de la maladie inquiète beaucoup de personnes, dans un environnement sanitaire déjà secoué par une autre crise, celle de la maladie du coronavirus.

Malachie Manaouda a rassuré que des moyens sont mis en place pour identifier les sources de contamination. Par ailleurs, un processus vaccinal déjà initié va être accéléré avec la réception de nouveaux stocks de vaccins.

En attendant, il est conseillé aux populations de prendre des mesures de précaution contre les maladies transmises par les aliments et par l’eau en se lavant régulièrement les mains, en séjournant dans des endroits où l’on respecte de normes élevées de propreté, à s’adresser aux agents de santé face au moindre soupçon de la maladie, etc.