Actualités of Tuesday, 25 October 2016

Source: cameroon-info.net

Alerte: l’Ouest bientôt coupé du Centre et du Littoral?

Axe rourier Douala-Bafoussam par endroit Axe rourier Douala-Bafoussam par endroit

Le syndrome de Manyaï guette d’autres axes routiers du pays. Cette petite localité située à environ 70 km de Yaoundé où l’effondrement d’un pont a coupé en deux l’axe lourd Yaoundé-Douala. Dans son numéro du 25 octobre 2016, La Nouvelle Expression (LNE) tire la sonnette d’alarme.

À en croire le journal, la Région de l’Ouest pourrait bientôt être coupée des Régions du Centre et du Littoral. Les routes de ces axes sont en mauvais état et présentent des fissures par endroit. La description est faite par un chauffeur d’une agence de transport interurbain desservant la ligne Bafoussa-Douala

«Quand nous démarrons, avant d’arriver dans le Moungo, nous perdons près de trois heures. Après Baham, nous ne roulons plus que sur des nids de poule. Cette situation est pire du col de Batié jusqu’au petit-Nkam où à certains endroits, la route a déjà été traversée par des fissures. Nos autorités donnent l’impression de ne plus connaitre leur pays. Nous ne comprenons pas pourquoi ils ne font rien, alors qu’au fil du temps, la situation va de mal en pis et nous payons les frais de péage», s’offusque-t-il.

Conséquence, les voyages s’effectuent sur cet axe dans le stress. «À partir de Bafoussam même, vous commencez déjà à souffrir à cause des mauvaises routes. À chaque mètre, il faut faire face à un gros trou sur la chaussée et après l’échangeur de Bandjoun, la conduite n’est plus qu’une affaire d’experts. Si vous n’êtes très forts en conduite, vous ne pouvez pas traverser le Koung-khi et même le NDÉ sans causer ou être victime d’un accident ou endommager le véhicule», explique un autre chauffeur.

La situation semble même désespérée à certains niveaux. Au niveau de Badiangseu, souligne le journal, «un village de Bangangté, la route a carrément pris une forme oblique. Et au fil du temps, l’inclinaison devient plus importante. Le passage réussi de chaque véhicule à cet endroit, vaut certainement au chauffeur, un grand soupir de soulagement».