Dans un communiqué diffusé ce lundi 17 avril, nous apprenons que la Biafra Nations League (BnL), menace de s'en prendre durement à l'armée camerounaise sui aurait arrêté plusieurs des leurs il y a quelques heures.
"Ces forces étrangères du Cameroun ne devraient pas tester notre force de frappe. Car, Biafra arrive avec quelque chose qui est plus grand qu'eux", menacent les leaders du mouvement séparatiste du Biafra.
Notons que 24 heures plus tôt, un groupe armé soupçonné d'être des loyalistes de la Ligue des nations du Biafra (BnL) ont fait exploser un poste de police camerounais tuant deux officiers dans la subdivision Idabato dans la péninsule de Bakassi.
Voici le communiqué du BNL en intégralité
"Les agents de sécurité dans la zone contrôlée par le Cameroun ont refusé de libérer les jeunes indigènes. Nous sommes conscients que des soldats nigérians se sont installés dans la péninsule ce matin pour féliciter les forces camerounaises. Ils devraient savoir que nous ne dormons pas, nous ne laisserons pas les forces étrangères intimider notre peuple dans notre propre île. Ces forces étrangères du Cameroun ne devraient pas tester la force avec nous, car BIAFRA arrive avec quelque chose qui est plus grand qu'eux, ils devraient accepter de bonne foi le fait que le peuple nous soit loyal, et aussi le fait que nous soyons en charge de l'Est du golfe de Guinée".
Rappelons qu'en 2020, le groupe séparatiste dénommé Ambazonia Defense Force, dont les milices armées sévissent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, ont formalisé une alliance avec le Biafra Nations Youth League (BNYL), un mouvement indépendantiste basé à l’Est du Nigéria.
Selon le journal nigérian Vanguard, les nouvelles bases de collaboration entre ces deux entités ont été posées dans la localité d’Enugu, capitale de l'État d'Enugu, dans le Sud-Est du Nigeria.