• Alice Nkom s’est confiée sur TV5 Monde
• L’avocate a parlé de la situation socioéconomique du pays
• Elle a détruit Paul Biya et adulé Ahmadou Ahidjo
L’avocate au barreau du Cameroun, Me Alice Nkom, a été invitée dans l’émission "Internationales" sur le média français TV5 Monde. Elle a répondu à des questions relatives à l’inflation ou la cherté de la vie. Alice Nkom croit dur comme fer que les Camerounais ne devraient pas avoir faim, si et seulement si Paul Biya et ses collaborateurs faisaient une bonne gestion de la richesse générée.
Le Cameroun est un pays béni. On ne devrait jamais avoir faim au Cameroun. Le premier président de la République l’a parfaitement compris. On avait une société de blé. Ahmadou Ahidjo avait tout prévu. On avait de quoi produire le riz.
Il avait mis en place toutes les structures pour que jamais le Camerounais n’ait faim et ne dépende, en ce qui concerne son estomac de l’extérieur. Toutes ces sociétés ont disparu. Gabegie, détournement, corruption, pas de vision. Aujourd’hui, on ne devrait pas avoir faim.
Dépouille : 32 ans après la mort d'Ahmadou Ahidjo, Paul Biya lui refuse toujours un dernier service
La Camerounaise Alice Nkom, avocate au barreau du Cameroun, a accordé une interview à la chaîne française TV5 Monde. Au lendemain de la Fête de l’unité nationale célébrée le 20 mai 2022, elle a évoqué les relations entre la France et le Cameroun ; ainsi que la dépouille de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo qui doit être rapatriée par Paul Biya, leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et chef d’Etat depuis 1982.
L’émission a durée cinquante-deux (52) minutes. Pendant celle-ci, Alice Nkom, âgée aujourd’hui de soixante-dix-sept (77) ans, a affirmé qu’elle travaille pour le maintien des liens étroits entre le Cameroun et la France.
Sans les chancelleries étrangères, je n’existerais pas. Parce que dans mon pays, si on ne vous tire pas dessus, on sait quoi vous enlever pour que vous ne puissiez plus fonctionner. On vous enlève tout. Sans les chancelleries occidentales avec lesquelles on partage les mêmes valeurs de bonne gouvernance, je ne serais plus là.
Il y un problème sur lequel je veux m’investir. Je ne veux pas qu’on divorce d’avec la France de cette manière-là et qu’on se remarie avec n’importe qui. C’est un travail que je suis prête à commencer à faire.