À 73 ans, l’avocate, première femme admise au barreau du Cameroun en 1969, donne de la voix : elle prévoit dans les prochaines semaines de parcourir les différentes circonscriptions de la capitale économique camerounaise, Douala, pour appeler les femmes et les jeunes à se mobiliser et à s’inscrire sur les listes électorales pour la présidentielle de 2018.
L’avocate, qui espère « le changement », a recueilli le soutien de Kah Walla, présidente du Cameroon People’s Party, de l’ambassade des États-Unis et de l’instance électorale Elecam, qui lui a écrit en ce sens le 22 février. Elle poursuit en outre son combat aux côtés de la communauté LGBT du Cameroun, dont elle prend la défense depuis plus de quinze ans.