Actualités of Monday, 4 January 2016

Source: Le Jour

Allocations familiales: 1800 F.Cfa depuis 1962

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1800 f. Cfa, c’est la somme perçue par les parents travailleurs auprès de la Cnps. Attendu, le décret qui va revoir ce montant à la hausse.Depuis 1962, c’est la somme de 1800 F.Cfa que les travailleurs du secteur public et privé au Cameroun perçoivent comme allocation familiale par enfant aligné tous les mois. Montant que le président de la République dans son message à la nation le 31 décembre 2015 a décidé de revoir à la hausse. 

Jusque-là, les travailleurs bénéficiaient de cette somme trimestriellement auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Selon les explications d’un haut cadre de la Cnps, les allocations familiales sont des sommes versées aux personnes ayant un ou des enfants à charge. Les montants et les conditions pour en bénéficier diffèrent selon les pays. 

Au Cameroun, elles sont conçues comme supplément de salaire destiné aux ouvriers et salariés ayant des charges familiales. Elles sont versées dans le cadre d’initiatives publiques ou privées, avec des motivations diverses.

Intégrées aux législations du travail par le gouvernement depuis 1962, elles deviennent l’un des leviers dont dispose le Cameroun dans sa politique sociale. Le responsable de la communication de la Cnps, il y a quelques mois, camer.beexpliquait dans les colonnes de votre journal que la Cnps « est prête à relever le montant de l’allocation familiale à 5000 F.Cfa. Mais il faut au préalable changer la loi. Et ça ne dépend plus de nous », disait Simon Meyanga.

Par contre, certains responsables de syndicats sont sceptiques. Selon la plupart d’entre eux, ils ne s’attendent pas à grand-chose dans le relèvement de l’allocation familiale décidé par le président de la République. « Il a été vague. Voilà pourquoi on n’est pas sûr de voir le montant doublé ou aller au-delà des 5000 F.Cfa », a expliqué le secrétaire camer.bede la branche départementale de la Cstc dans la Vina.

Pour lui, la somme actuelle est dérisoire d’où le courroux des syndicalistes. Et d’ajouter que « le gouvernement n’est pas prêt à modifier la loi et de passer à un montant tenant compte de la vie sociale au Cameroun », conclut-il. Il en est de même pour la pension de retraite dont le plafond est jugé dérisoire par les syndicalistes.

Plus globalement, le changement de la loi devrait permettre de revoir plusieurs montants des prestations servies aux travailleurs par la Cnps.