• Les Camerounais appellent l’alternance de toutes leurs forces

• Paul Biya est au pouvoir depuis 1982

• Arlette Ding lui envoie une pique

L’élection présidentielle au Cameroun est prévue pour 2025. Ce sera l’occasion pour les tous les partis politiques de faire leurs jeux et tenter de renverser un homme (Paul Biya du haut de ses 89 ans) qui fait quarante (40) ans au pouvoir. Le président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) avait succédé à Ahmadou Ahidjo.

Michelle Ndoki compte bien mettre le pied dans la porte en commençant par éjecter Maurice Kamto de son siège de président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ; puis en allant bousculer le chef de l’Etat Paul Biya à l’élection présidentielle de 2025, si son parti décide de le reconduire une énième fois pour la joute électorale.

En l’état, tout semble indiquer que le président Paul Biya est arrivé au soir de sa carrière politique. Il est fatigué, malade et sous traitement constant. Son fils Emmanuel Franck Biya est davantage pressenti pour lui succéder au milieu d’autres grands noms qui pourraient très bien remplacer Paul Biya au-devant de la scène.

L’avocate Michelle Ndoki a déjà annoncé sa candidature au poste de président du MRC. Son ambition est mal perçue par Maurice Kamto qui compte durer encore un peu à la tête du parti. Depuis la communication de Michelle Kamto, les débats se succèdent sur la place publique. Dans le camp du RDPC de Paul Biya, on est plutôt content de cette guéguerre entre les deux (02) personnalités influentes du MRC que sont Michelle Ndoki et Maurice Kamto.

Une autre militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui n’est autre que Arlette Framboise Doumbe Ding, est irritée de voir que le RDPC n’est pas capable de s’occuper de ses propres affaires. Dans une publication à l’arôme d’une provocation, la Camerounaise souligne le manque d’alternance à la tête du RDPC et au sommet de l’Etat.

Sur sa page Facebook, elle a écrit que « depuis quarante (40) ans, Paul remplace Biya et Biya remplace Paul à la tête du RDPC pour un mandat de cinq (05) ans renouvelable sur "très hautes instructions". Et du coup vous comprenez pourquoi les militants du RDPC sortent de leur profond coma pour réclamer l’alternance, non pas à la tête du RDPC, mais à la tête du MRC ».

Arlette Framboise Doumbe Ding estime que les militants du RDPC « sont très fiers du modèle d’alternance à la tête de leur parti où Paul succède à Biya et après Biya succède à Paul qui avait lui-même succédé à Bi-Mvondo ». Le parti au pouvoir appréciera.