Me Christian Bomo Ntimbane dit non et que ça suffit. Il intervient de façon vigoureuse dans une affaire qui implique son homologue Cabral Libii.
Non à la violation de la liberté politique de monsieur Cabral Libii. Appel à la mobilisation citoyenne contre les abus sur la liberté publique de se réunir des opposants.
Cet acharnement administratif contre la liberté politique de monsieur Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) et député de la nation, est inadmissible. Tous les démocrates camerounais doivent le dénoncer sans aucune réserve, et sans autre considération.
Car il ne s'agit pas de défendre un individu, mais les droits et libertés publiques d'un citoyen et par conséquent des citoyens opposés au régime allègrement bafoués, comme si le Cameroun n'a pas adopté la démocratie.
Ces atteintes à la liberté de réunion des opposants au régime déclinant de monsieur Paul Biya sont devenues intolérables et dénotent d'une volonté de museler et de rendre invisible l'opposition à l'approche de l'élection présidentielle.
Je prendrai personnellement contact dans les tout prochains jours avec les leaders d'opinion en vue de la création d'une plateforme de protection du droit constitutionnel des opposants à se réunir avec le peuple camerounais. Nous devons défendre ce droit, sans lequel la politique et la démocratie n'existeront plus dans notre pays.