Me Christian Bomo Ntimbane s’est déclaré comme étant candidat à l’élection présidentielle de 2025 qui va redistribuer toutes les cartes. Le parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) va devoir remettre son pouvoir en jeu et espérer le conserver grâce aux électeurs qui choisiront, si les dés ne sont pas pipés à l’avance.
L’avocat et acteur de la Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane se veut une lueur d’espoir pour le peuple camerounais, quelqu’un qui a la crainte de Dieu et qui ne vivra que pour développer son pays. Lui-même en fait le serment : « Je vous recommande ce journal qui m'a accordé une interview sur ma candidature. Voici quelques morceaux choisis.
Question du journal : Vous venez, à travers les réseaux sociaux, de déclarer votre candidature pour l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun ? Sous quel socle politique comptez-vous mener votre campagne électorale ?
Ma réponse : La loi électorale camerounaise n’exige pas comme condition sine qua non d’avoir un parti politique pour être candidat à l’élection présidentielle.
Elle permet concurremment des candidatures dites indépendantes, c’est-à-dire en dehors des partis politiques ; l’élection présidentielle étant avant tout une rencontre entre un homme, un citoyen jouissant de ses droits civiques et le peuple.
C’est pourquoi, lors de cette élection, on demande de voter pour un nom et non pour un parti politique. Les partis politiques sont là, juste pour accompagner les candidats qu’ils présentent sous leur bannière ou qui promeuvent leurs idées.
Je suis donc porteur d’une dynamique autour d’une candidature indépendante dans laquelle se retrouve un ensemble d’acteurs citoyens visionnaires et compétents. Des camerounais qui pensent d’abord et essentiellement Cameroun.
Qui ont un désir ardent de servir et de redonner espoir au peuple camerounais totalement contrarié. Et surtout à tous ces millions de démunis dont les conditions de vie sont insupportables.
C’est donc une candidature de service, un leadership serviteur qui propose un véritable plan de prospérité du Cameroun à court terme, cinq (05) ans, et ce autour des valeurs de justice, de liberté, d’équité, d’égalité de chances et de droits.
Le retard accusé est énorme et les souffrances sont indescriptibles. Notre pays ne mérite pas sa place actuelle et nos populations de telles conditions de vie. Le Cameroun doit résolument se positionner là où il doit être, à savoir un pays riche, une puissance économique au cœur de l’Afrique.
Nous avons tout ce qu’il faut pour cela. Il faut juste un leader déterminé, visionnaire, compétent proche du peuple et surtout craignant Dieu. Car celui qui sait au fond de lui, qu’il devra rendre compte au Dieu créateur de ce qu’il aura fait du pays dont la charge lui aura été confiée, sera un très bon président ».