En séjour dans l’Etat du Cross River le mois dernier, le président du Governing Council et son factotum sont depuis lors portés disparus.
C’est probablement en s’inspirant du mandat d’arrêt international lancé il y a quelques jours contre le leader de la cause catalane Carles Puigdemont et quatre membres de son gouvernement régional, que l’Etat camerounais vient d’initier des mandats « d’arrêt internationaux » contre Julius Ayuk Tabe, Nso Foncha Nkem et bien d’autres encore.
Selon les informations publiées par notre confrère du quotidien Le jour en kiosque, l’ancien vice-président du consortium anglophone Wilfried Tassang- étiqueté comme étant l’initiateur de l’exclusion de Me Agbor Nkongho (du consortium)- serait également visé.
Nso Foncha Nkem sur la route d’Hannibal
Disparus des radars il y a quelques temps, le président désigné du Governing Council et son chef d’Etat major, l’ancien militaire américain Nso Foncha Nkem sont réputés avoir séjourné dans l’Etat de Cross river, en octobre dernier. A cette occasion, ces deux fervents partisans de la cause séparatiste avaient effectué une visite, dans un camp des réfugiés où séjournent encore plus de 3000 camerounais fuyant les violences.
On se souvient aussi de la rencontre suivie d’une séance de travail qu’avait eue, Juluis Ayuk Tabe et les siens avec certains hauts responsables du Biafa. Ceci étant, le Nigéria, l’Afrique du Sud, la Grande Bretagne ou à défaut les Etats-unis d’Amérique consentiront-ils à extrader les séparatistes visés par les mandats d’arrêt que viennent d’émettre l’Etat Camerounais? Difficile à deviner!
Surtout en ce moment où les attaques contre les forces de défense et de sécurité camerounaises sont fréquentes. Après les coups de semonce de Nso Foncha Nkem invitant les francophones à quitter les régions anglophones, l’énigmatique “Sur les routes d’Hannibal” , lancé par l’ancien militaire américain trouve tout son sens, en décryptant les signes.