Réunis du 27 au 31 octobre 2017, les sécessionnistes anglophones de « La République Fédérale d’Ambazonie » ont décidé de mettre sur pied un « gouvernement » du Southern Cameroons. Dans un communiqué de presse publié ce 1er novembre 2017, ils soulignent que leur conclave tenu recenmment a été sanctionné par 34 résolutions.
Entres autres, Sisiku et son équipe appellent « Monsieur Biya à cesser d'interférer dans les affaires internes des bonnes gens de la République fédérale d’Ambazonie ». Les indépendantistes invitent le gouvernement camerounais à relâcher « immédiatement » Bibixy Mancho et tous ceux qui ont été interpellés dans le cadre de la crise anglophone. Ils réitèrent la Cours Pénale Internationale (CPI) à poursuivre le Président Paul Biya et certains membres de son régime pour crimes contre l’humanité et génocide.
Les participants a la rencontre annoncent la formation d’un gouvernement par intérim le 31 octobre 2017 sous la commande de son président par intérim, Sisiku Julius Ayuk Tabe. Ils l’invitent à former son premier cabinet « composé d’un vice-président et de sept départements du gouvernement, à savoir ; la Défense ; la Patrie et de la Sécurité ; les Finances et de l’Economie ; l’Education ; la Santé et les Services Sociaux, les Affaires Etrangères, les Affaires Intérieures, la Communication et la technologie ».
Le « Governing Council » du Southern Cameroons dénonce les viols des étudiants, des incendies dans les établissements scolaires et la destruction des biens « perpétrés par les militaires et les forces de l’ordre de la République du Cameroun ».
Il informe que le « Governing Council » est dissoute vu la création d’un gouvernement par intérim qui sera désormais chargé de gérer les affaires de la « République Fédérale d’Ambazonie ».