La délégation camerounaise emmenée par le ministre des affaires étrangères, Lejeune Mbella Mbella, a reçu une avoinée lors de l'examen de ce pays le 16 mai, à Genève, à l'occasion de la 30e session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme des Nations unies.
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Yaoundé avait pourtant soigné sa copie évoquant, en introduction des débats, de nombreux progrès dont "l'amélioration du cadre et des conditions d'exercice des droits civils et politiques dans le pays", "l'amélioration des conditions de détention" ou encore une meilleure "formation des personnels pénitentiaires" contre… la torture.
La crise dans les deux régions anglophones a concentré les critiques. La Tchéquie a réclamé des enquêtes sur des allégations de "mauvais traitements" sur plusieurs ressortissants de ces régions.
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La Suisse, le Chili et le Royaume Uni s'inquiètent des violations des droits de l’homme dans cette même zone, dont la situation "se détériore", selon l’Autriche. De nombreux pays dont le Canada préconisent que la lutte anti-terroriste soit plus "conforme aux normes internationales "et que les procès de civils devant des tribunaux militaires soient abolis.
Pour sa part, l’Australie réclame la levée des mesures restreignant la liberté et le droit de rassemblement. D'autres pays (Brésil, France, Chili, Australie, Sénégal, Tchéquie, Finlande et Burkina Faso) se sont prononcés pour l'abolition de la peine de mort bien, que le Cameroun n'ait procédé à aucune exécution depuis 1990.
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Les questions sur l'homosexualité n'ont pas été esquivées. La France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Espagne et le Mexique notamment ont demandé sa dépénalisation.