Au Cameroun, des leaders religieux annoncent l'organisation d'une Conférence générale des anglophones (AGC).
Monseigneur Christian Tumi, l'archevêque émérite de Douala, l’imam de la mosquée centrale de Bamenda, l'imam de la mosquée centrale de Buéa et le rapporteur de l'assemblée presbytérienne du Cameroun, tous les quatre lancent un appel à l'ouverture d'un dialogue national. Ils demandent un arrêt des hostilités dans les deux régions et la tenue de discussions entre anglophones dans le cadre d'une conférence générale.
Sous la houlette de l'archevêque émérite de Douala, monseigneur Christian Tumi, les leaders religieux musulmans et presbytériens demandent l'ouverture d'un dialogue national et annoncent l'organisation d'une Conférence générale des anglophones.
« Avant d'aller à ce dialogue national, il est important que les populations des deux régions anglophones se retrouvent ensemble, d'abord pour se mettre d'accord sur les principaux problèmes à aborder lors de la tenue de ce dialogue national, mais aussi pour désigner des représentants des deux régions qui participeront à ce dialogue, déclare Simon Munzu, porte-parole de la conférence. C'est cette initiative qui a conduit à l'organisation d'une Conférence générale des anglophones. »
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Pour favoriser la tenue de cette conférence en présence de tous, les leaders religieux demandent à Yaoundé la libération des anglophones détenus dans le cadre de la crise et la facilitation du retour des exilés et des réfugiés. Ils appellent également les séparatistes armés et les forces de l'ordre camerounaises à cesser les hostilités.
« Nous sommes désormais aux prises avec un conflit armé. Nous espérons que les forces gouvernementales et les combattants du coté ambazonien, comme on les appelle désormais, déposeront les armes en même temps, poursuit Simon Munzu. Les gens souffrent continuellement, dans tous les villages et dans les villes. Chaque jour qui passe est un jour de trop, le problème aurait dû être réglé il y a longtemps de cela. »
La Conférence générale des anglophones pour promouvoir la paix doit se tenir à Buéa, les 29 et 30 août prochains.