Les partisans de la soi-disant république fédérale d’Ambazonie sont suffisamment remontés contre leur chef d’Etat-major. Ils l’ont fait savoir à Nso Foncha Nkem, en l’affublant de tous les noms d’oiseaux, quelques heures seulement après l’expédition punitive de l’armée camerounaise dans les régions anglophones le dimanche 1er octobre dernier.
« Vous faites trop de bruits...Où est votre armée ... Nous avons besoin de la Laurent Nkundas et Paul Kagame du Sud du Cameroun. Nous avons besoin de libérateurs et non des bruyants comme toi.»
En rétorsion, le chef d’Etat-major qui brille par des images de propagande sur la toile, est sorti de sa réserve en pointant un doigt accusateur sur les militaires équato-guinéens et tchadiens qu’il soupçonne, formellement de combattre aux côtés de l’armée camerounaise. « Selon les informations émanant de nos agents infiltrés. Les militaires équato-guinéens et tchadiens sont bel et bien aux côtés de Paul Biya pour perpétrer un génocide en république fédérale d’Ambazonie ».A ce propos, le général Nso demande à ces militaires d’aller combattre Boko Haram et Abubakar Shekau dans le septentrion.
Par ailleurs, les révélations se multiplient sur les tenants et les aboutissants de la lutte armée. On apprend ainsi que les fonds auraient été cotisés par les anglophones de l’intérieur et de l’extérieur pour soutenir l’effort de guerre – en achetant des armes.
Surtout que, certains commentateurs demandent manifestement à Nso Foncha Nkem ce qu’il est advenu de leur argent. A défaut de tes A47 précise l’un d’entre eux, nous utiliserons dorénavant nos fusils traditionnels ou « Country guns » pour nous défendre.