Actualités of Thursday, 18 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Ambazonie : l'armée répond à Human Rights Watch qui demande de libérer Abdul Karim Ali

L'armée camerounaise envoie un message à Human Rights Watch L'armée camerounaise envoie un message à Human Rights Watch


• Human Rights Watch a fait une demande

• Celle de libérer un militant anglophone

• Pas question lui répond le Cameroun

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch a fait une demande mardi le 16 août 2022 aux autorités camerounaises. Dans celle-ci, elle demande de remettre en liberté un militant gardé enfermé.

Human Rights Watch est une organisation non gouvernementale internationale qui se donne pour mission de défendre les droits de l'homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

L’ONG Human Rights Watch a exigé la libération du militant anglophone Abdul Karim Ali qui a été arrêté la semaine passée à Bamenda. En réalité, ça fait plusieurs années maintenant que le sieur Abdul Karim Ali lutte pour faire revenir la paix dans la crise anglophone. Il a été coffré par des forces de sécurité à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest.

En l’état actuel des choses, il est accusé « d’apologie du terrorisme, pour avoir eu en sa possession sur son téléphone une vidéo montrant des violations présumées des droits humains commis par un militaire camerounais contre des civils dans les régions anglophones », rappelle le site d’informations Actu Cameroun.

C’est une situation que dénonce l’ONG Human Rights Watch : « Les détentions arbitraires et les mauvais traitements de détenus sont monnaie courante au Cameroun. De nombreuses personnes perçues comme étant opposées au gouvernement sont emprisonnées pour des chefs d’accusation fallacieux en lien avec la sécurité nationale ou le terrorisme ».

Le porte-parole de l’armée Cyrille Atonfack Guemo s’est exprimé après cette annonce qui accable le Cameroun : « L’ONG Human Rights Watch avec ses financiers et commanditaires, a des objectifs inavoués à atteindre au Cameroun. Nous avons les nôtres : protéger notre pays et ses institutions. Il s’agit d’un devoir sacré accompli avec honneur, fidélité et loyauté par les forces de défense et de sécurité ».

La réponse est claire, l’armée camerounaise ne semble pas être disposée à relâcher le fameux Abdul Karim Ali, malgré la demande de l’ONG.