Les séparatistes ont tenu le 18 août une assise pour empêcher la tenue effective de l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018.
« Le 30 septembre en ambazonie les ruelles seront plombées par des foules, des barricades seront érigées de part en part avec des branchages des vieux véhicules … des voies d’accès seront détruites… L’élection présidentielle n’aura pas lieu en Ambazonie» ce sont là quelques résolutions d’un conclave auquel ont pris part des indépendantistes à Washington DC.
L’objectif que ces combattants pour la l’indépendance totale du « Southern Cameroon » se sont fixés c’est de tout mettre en œuvre pour que la présidentielle de 2018 soit un fiasco dans les régions à majorité anglophone du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. D’où l’idée d’ouvrir ces manifestations à quelque une semaine de l’élection générale. En filigrane de ce soulèvement, la campagne électorale aura débuté 5 jours plus tôt.
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Difficile de croire que la campagne se fasse sans risques. Voilà une autre initiative que les indépendantistes prennent, en déphasage avec les journées de villes mortes habituellement observées. Sans doute dans la quête de leur libération entendent-ils rompre avec la grève perlée pour désormais prendre la rue comme au 1er Octobre où un lourd bilan de mort avait été enregistré. S’avance-t-on vers une présidentielle dans le sang?