Les partisans du mouvement sécessionniste ne réclament plus sa libération.
Julius Ayuk Tabe a déjà passé plus de 100 jours en détention préventive au Secrétariat d’Etat à la défense (Sed) à Yaoundé.
L’attitude des sécessionnistes vis à vis de lui, laisse comprendre que celui-ci a déjà été mis aux oubliettes. Les partisans du sécessionnisme ont cessé de réclamer sa libération.
Pourtant on se rappelle que le 26 janvier 2018, alors que la nouvelle de son extradition du Nigéria pour le Cameroun s’étant répandue comme une traînée de poudre, les réseaux sociaux avaient été envahis par des demandes de sa libération. Du côté du mouvement des sécessionnistes qu’il dirigeait, un conseil de direction intérimaire avait été mis sur pied après son arrestation.
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Et c’est l’avocat au barreau du Cameroun Me Harmony Bobga qui avait été choisi pour diriger ce conseil. Pour rappel cet homme est l’un des instigateurs de la vague de protestation des avocats à l’origine de la résurgence de la crise qui a éclaté en octobre 2016.
Le mouvement a donc visiblement tourné définitivement la page Julius Ayuk Tabe. Ni ses proches ni son conseil Me Claude Assira n’ont pas ses nouvelles.