Dans leur tentative désespérée de vendre leur projet de sécession à des acteurs internationaux influents, les dirigeants du mouvement sécessionniste ne rencontrent pas l'engouement qu'ils espéraient et persistent à dissimuler les faits pour se donner l'illusion d'une certaine crédibilité.
La communauté internationale dans sa majorité est contre la partition du Cameroun. Pour les dirigeants les plus influents du monde, une solution pacifique est le meilleur moyen de résoudre la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. C'est pourquoi les dirigeants sécessionnistes ont subi plusieurs revers dans leur tentative d'obtenir un soutien à l'étranger.
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Il y a eu le désaveu de la Chambre des communes du Royaume-Uni. Un pays que le sécessionniste croyait pouvoir rallier à leur cause en raison de la similitude linguistique et de la présence sur le sol britannique d'une diaspora très active dans le sens de la partition. Pourtant, c'est une mesure de conciliation que le Royaume-Uni a suggérée en préconisant un débat sur le fédéralisme.
Le dialogue est le meilleur moyen de sauver des vies, de rétablir le calme et la sécurité. C'est la principale résolution prise par la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples sur la situation des droits de l'homme en République du Cameroun. Dans sa Résolution 3 3 395 (LXII) prise lors de sa réunion à Nouakchott en Mauritanie du 29 avril au 9 mai, rejette la possibilité de la création d'un 55ème Etat africain.
Elle exhorte plutôt les parties à favoriser l'accord et l'unité nationale et à s'abstenir de toute initiative susceptible de rompre les grands équilibres sur lesquels le Cameroun se construit. En outre, la résolution appelle les parties au dialogue à sauver des vies et à rétablir le calme, la sécurité et la paix dans les plus brefs délais.
Cependant, selon cette résolution, il s'agit de mener à bien une mission générale de promotion des droits de l'homme en République du Cameroun en collaboration avec les autorités gouvernementales.
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Un nouvel échec politique pour la république imaginaire, à laquelle il est à nouveau demandé de privilégier la voie du dialogue. A cette défaite dans la guerre des perceptions on peut ajouter le report ou l'annulation du passage de l'écrivain Patrice Nganang, devant la commission des droits de l'homme du congrès américain initialement prévue le 7 juin 2018.
Pourtant, pour donner un bon visage et l'illusion d'un combat crédible, les activistes web tirent de tous côtés et continuent d'exceller dans la falsification des faits et les contre-sensations. C'est ainsi qu'ils brandissent un rapport du Centre pour les droits de l'homme de l'Université de Pretoria en Afrique du Sud comme punition pour le gouvernement camerounais.
De même qu'ils considèrent le retour de l'ambassadeur américain après un court séjour hors du pays comme un affront à l'Etat camerounais et vont jusqu'à insinuer que le diplomate serait menacé de mort.
Et qu'en est-il des vidéos hors contexte publiées sur le web qui visent à stigmatiser les actions des Forces armées alors même qu'elles paient douloureusement le prix de leur engagement pour la paix et l'unité ? On ne le dira jamais assez, le projet sécessionniste est une honte et privé du soutien de tous.