Le taux de couverture des programmes scolaires est actuellement d’environ 75% et 68,73% dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, fortement perturbées par des revendications sécessionnistes, selon des données communiquées par les ministères des enseignements primaire et secondaire.
Ces résultats, à deux mois de la fin de l’année scolaire 2017-2018, sont considérés comme «prometteurs» par les dirigeants desdits départements au vu du bilan de l’année écoulée, où ces zones avaient enregistré des taux de couverture de 8% pour le Nord-Ouest, et 15% pour le Sud-Ouest.
Sur toute l’étendue du territoire, le taux de couverture des programmes scolaires est, selon les mêmes sources, présenté comme «largement au-dessus de la moyenne».
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Ces résultats, selon le gouvernement, auraient été meilleurs si toutes les écoles avaient fonctionné normalement en zone anglophone, où, depuis octobre 2016, des activistes de la partition du Cameroun mènent des actions de défiance contre le pouvoir central.
La crise anglophone, en plus des dizaines de morts civils, insurgés et militaires, est aujourd’hui à l’origine du déplacement de 34.000 personnes du côté nigérian de la frontière, selon des sources concordantes, auxquels s’ajoutent 40.000 déplacés internes recensés par les Nations Unies.