Les terroristes, qui attaquent et assassinent depuis quelques semaines les éléments des forces de maintien de l’ordre et de sécurité, opèrent à partir du territoire nigérian.
Le communiqué de soutien, rendu public il y a quelques jours par la guérilla en soutien au Social Democratic Front (SDF), portait un numéro de téléphone indiqué Nigéria.
Par ce fait, la guérilla montrait clairement qu’elle opérait et avait ses quartiers généraux sur le territoire nigérian. Que cette existence et présence n’était pas clandestine.
Les faits sont désormais établis. Si l’on en croit une alerte interne des forces de l’ordre et de sécurité. Celle-ci indique que les villages frontaliers entre le Cameroun et le Nigéria, dans la zone du Sud-Ouest notamment sont en train de se vider.
Selon ce document, cinq localités nigérianes sont identifiées comme abritant les camps de formation des terroristes. Ils recrutent des jeunes des localités environnantes contre 100 000 FCFA de prime de recrutement et 150 000 francs CFA de salaire mensuel.
Il reste à savoir si le mouvement terroriste a le soutien du gouvernement nigérian. Car, le fait de grandir clairement un numéro de téléphone de ce pays, montre qu’il se prévaut d’une présence légale.