Sur instructions du Président de la République, Paul BIYA, une enquête conjointe Gendarmerie-Police a été ouverte sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, dont le corps a été découvert après une disparition mystérieuse. Le 2 février, le Secrétaire Général de la Présidence de la République faisait savoir que plusieurs interpellations avaient déjà été effectuées dans le cadre de cette enquête. Hier, lundi 6 février, l’on apprenait par voie de médias que Jean Pierre Amougou Belinga et plusieurs autres personnes ont été entendues au SED.
Cette fois ci, est la bonne. Après une nouvelle similaire ayant annoncée le « zomloa des zomloa » en exploitation au SED, la nouvelle du 6 février 2023, a marqué un nouveau dénouement dans l’enquête chargée de rétablir les responsabilités dans l’affaire du meurtre du journaliste Martinez Zogo. La nouvelle qui s’est répandue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux, a d’abord été confirmée par la cheffe de division de la communication du groupe l’Anecdote Inès Bélinga avant de prendre une proportion plus importante.
En effet, ce même 6 février 2023, c’est l’éditorialiste François Marc Modzom, qui plus est directeur du pôle radio de la station de radio diffusion nationale, qui l’a annoncé lors du journal parlé de 13 heures. La même édition, a été rediffusée au 17 heures. Vers une descente aux enfers ? Seule l’issue des enquêtes diligentées des mains de maitre par le chef suprême des armées pourront étayer les circonstances macabres de la disparition du présentateur de l’émission « Embouteillage ». L’homme d’affaires jouit encore d’une présomption d’innocence, a été interpellé avec quelques-uns de ses collaborateurs, parmi lesquels le tout nouveau directeur général des rédactions du groupe l’Anecdote Bruno Bidjang. Ils y seront exploités pour des besoins d’enquêtes, afin de faire la lumière sur ce feuilleton qui assombrit et couvre la presse d’une peur bleue. Les équipes de votre journal LE QUOTIDIEN qui ont été déployés sur le terrain, ont eu la difficile tâche de savoir si le patron de groupe de presse l’Anecdote a véritablement séjourner au SED.
Que oui il y était avec le directeur général du groupe et un officier supérieur à la retraite responsable de sa sécurité ! Seulement, ce cas de mesure qui requiert toute réserve car relevant d’une enquête ouverte et en cours dans les conditions strictement encadrées par loi. L’exploitation de leurs téléphones portables, est en cours par les bons soins des forces de sécurité compétentes.
Martinez Zogo, une mort atroce
Le corps sans vie du chef de chaine de la radio urbaine Amplitude Fm, avait été retrouvé le 22 janvier 2023 à Ebogo II sur la route de Soa. C’est le 17 janvier dernier, que ses proches avaient déclaré sa mystérieuse disparition. Le scabreux spectacle de sa dépouille en état de putréfaction avancée, continue de faire des émus dans la corporation des journalistes et la société civile qui demandent d’une voix que justice soit faite sur cette scabreuse affaire. Le deuil de Martinez Zogo, aura traversé les frontières nationale et internationale, puis susciter une grosse indignation à travers le monde.
Selon Reporter Sans Frontières, l’enlèvement du journaliste s’est produit au soir 17 janvier devant la gendarmerie de Nkol-Nkondi, en banlieue de Yaoundé. D’après la même source, un vacarme se serait fait entendre à l’entrée de ladite gendarmerie. Les bérets rouges en présence cette nuit-là, disent avoir découvert le véhicule accidenté de Martinez Zogo avec l’état d’une carrosserie qui aurait tentée d’enfoncer le portail des lieux. Au même moment, ils aperçoivent une voiture noire qui s’éloigne rapporte une source crédible. D’autres vidéos qui pullulent sur les réseaux sociaux, démontrent des preuves plus osées avec comme témoignage, un agent de reporter sans frontière s’exprimant à visage découvert sur les antennes de TV5, atteste, affirme, confirme que la mort du « maestro » est un crime d’Etat.