• C'est une nouvelle révélation
• Jean Pierre Amougou Belinga aurait décroché de gris marchés publics malgré sa situation fiscale
• Me Amédée Touko déballe tout
L'affaire fiscale qui opposait le PDG du groupe l'Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga au Directeur Général des impôts Modeste Mopa a été finalement tranché. C'est le ministre Louis Paul Motaze qui a rendu le verdict final qui donne victoire à Amougou Belinga.
Le milliardaire camerounais ne paiera que 2 milliards au final malgré le redressement évalué à près de 12 milliards de FCFA.
Malgré cette victoire du groupe l'Anecdote, on apprend que Jean Pierre Amougou Belinga est au coeur d'un autre scandale financier et ce, en complicité avec l'État Camerounais.
C'est l'avocat Dimitri Amédée Touko qui soulève la grosse inquiétude. Selon l'avocat, le groupe l'Anecdote a continué de gagner des marchés publics en dépit de sa situation fiscale actuelle qu'il qualifie d'acrobatie fiscale.
« On est fondé à le penser d’autant qu’il apparaît que malgré sa situation fiscale, le PDG du Groupe l’Anecdote a continué de se voir attribuer des marchés publics. Je rappelle ici que pour soumissionner à un appel d’offre, il faut produire un quitus fiscal. Par ailleurs, comment l’Etat camerounais fait-il pour payer des prestations à un contribuable qui lui doit de l’argent, sans au moyen d’un titre de recettes, retenir les sommes qui lui sont dues ?», indique Me Christian Amedee Touko.
« L’hypothèse la plus plausible dans cette histoire, c’est que Amougou Belinga n’est que le prête-nom des barons de la dictature cleptocrate BIYA, qui est utilisé pour ponctionner les caisses de l’État. Le scandale de la fameuse ligne 94 est dans cet ordre d’idées évidemment l’arbre qui cache la forêt. Si par contre on retient l’hypothèse abracadabrantesque, moins plausible, d’une grotesque méprise, qui ferait qu’une créance fiscale de moins de deux milliards se transforme en 11 milliards, il y a lieu de mesurer la solitude et le drame d’un opérateur économique qui ne s’appellerait pas Amougou Belinga et partant de la crédibilité du système fiscal camerounais», a-t-il ajouté.