Si en liberté le patron du groupe l'Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga avait parfois les fuites de mémoire, actuellement en détention à la prison principale de Kondengui à Yaoundé, il voit certainement le feu. Placé sous mandat dépôt dans ce pénitencier depuis le 02 mars dernier, celui qui se croyait intouchable et s'adressait de façon ostentatoire à certaines autorités a déjà fait feu de tout bois pour obtenir sa libération maisis jusqu’ici rien à marché, nous apprend des sources généralement bien informées. Même l’intervention du président centrafricain Faustin Archange Touadera auprès de paul Biya ne l’a pas aidé. Au contraire, l'arrestation des éléments de la Dgre ayant géolocalisé Martinez Zogo semble avoir plutôt aggravé son cas.

Nos sources nous renseignent qu'il y’a quelque jours, avec l'aval de Amougou Belinga, Bruno Bidjang a rencontré une personnalité très proche de la première dame à la présidence de la république pour lui demander s’ils ont vraiment abandonné son patron. Cette haute personnalité, à croire aux mêmes sources, va répondre au DG des médias du groupe l’Anecdote en ces termes : « Je ne peux rien faire dans cette affaire. Le conseil que je peux te donner c'est de dire à ton boss de faire la paix avec ceux qu’il considère comme ses ennemis. » Fin de citation.

Par la suite, Bidjang Bidjang va immédiatement rapporter cela à Amougou Belinga qui, ayant tout essayé va prendre la décision de faire la paix avec le Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh et de lui demander pardon.

Sauf que comment faire pour atteindre le Sgpr ? Bruno Bidjang a fait plusieurs propositions à Amougou Belinga. Notamment, passer par son beau-père Philippe Mbarga Mboa qu’on indique être très proche de Ferdinand Ngoh Ngoh.

On se demande bien pourquoi Amougou Belinga qui bénéficie encore de la présomption d'innocence n'attend simplement pas que le procès se déroule normalement pour qu'il se défend devant la justice. Pourquoi secoue t-il autant de réseaux pour obtenir sa libération ? Ne fait-il plus confiance à la justice dont le patron est un ami à lui qu'il pouvait appeler à tout moment et faire incarcérer n'importe qui et n'importe comment ?

On se souvient encore, les défenseurs de Amougou Belinga, certains médias et lanceurs d'alertes acquis à sa cause ont dans un premier temps essayé de manipuler l'opinion publique en disant que Martinez Zogo avait simulé son enlèvement, et par la suite produits des pamphlets pour faire croire que les commendataires de l'assassinat du journaliste était ailleurs dont à la présidence de la République. Que se cache-t-il derrière cette agitation pour obtenir sa libération ?

D’autres détails sur les manœuvres et les négociations pour la libération de Amougou Belinga demain 11h heure du Cameroun.