Dans une sortie poignante, Asse Armand, a exprimé sa profonde déception envers le régime en place en accusant le gouvernement de "manger ses propres fils qu'il enfante". Il a particulièrement pointé du doigt le sort d'Amougou Belinga, un dignitaire du peuple Ekang, actuellement emprisonné pour complicité d'assassinat dans le cadre de l'affaire du journaliste Martinez Zogo.

Asse Armand a souligné que certaines personnes au sein du peuple Ekang ont été loyales envers le régime des BIYA pendant de nombreuses années. Cependant, malgré cette loyauté, elles ont été confrontées à des conséquences inquiétantes, notamment l'emprisonnement d'Amougou Belinga dans une affaire sensible.

Face à cette situation, Asse Armand a appelé le peuple Ekang à prendre conscience de leur situation et à considérer sérieusement l'idée de l'autonomie de la fédération Ekang au sein d'un système de fédéralisme communautaire. Selon lui, cette autonomie pourrait offrir une solution viable aux défis actuels rencontrés par le peuple Ekang au sein de la nation camerounaise.

Il a toutefois mis en garde contre les tentatives de diversion qui pourraient éloigner le peuple Ekang de la voie vers l'autonomie. Il a exhorté ses compatriotes à rester concentrés sur cette idée et à ne pas se laisser distraire par d'autres propositions qui pourraient ne pas répondre aux aspirations profondes du peuple.

L'affaire d'Amougou Belinga et l'assassinat du journaliste Martinez Zogo ont mis en lumière les tensions et les préoccupations au sein du peuple Ekang. Asse Armand a ainsi pris la parole pour sensibiliser le peuple et susciter une réflexion collective sur leur avenir et leur place au sein du pays.

Il reste à voir comment cette prise de position d'Asse Armand sera reçue au sein du peuple Ekang et quelle sera la réaction du gouvernement face à cette demande d'autonomie de la fédération Ekang. Une chose est certaine, ces questions continueront de susciter des débats et des discussions dans les jours à venir.