Remy Ngono était l'invité de Rodrigue Tongue dans l'émission "Les enjeux de 2025 vus de la diaspora", enregistrée depuis la France.

Après Wilfried Ekanga, c'est le tour Remy Ngono de parler des affaires du Cameroun, sur les antennes de Canal 2 international. Le journaliste camerounais en exile en France a parlé de son combat contre le régime Biya, des récentes actualités relatives à l'élection présidentielle de 2025.

Remy est revenu hier soir sur le reportage de Raoul Christophe Bia sur Vision4. Dans ce reportage, le consultant de RFI et France 24 a été copieusement insulté et traité de tous les noms d'oiseaux.

Il dit qu'il n'en veut pas à Christophe Bia, car connaissant Amougou Belinga, ce jeune homme n'a certainement pas eu beaucoup de choix.

"D'abord je vais dire à Raoul Christophe Bia, je sais combien c'est difficile de travailler avec le Zomloa Amougou Belinga. C'est pour ça que j'évitais de travailler avec lui. Vous savez, Amougou Belinga, quand je sors de la prison, est celui-là qui me convoque en pleine nuit pour me proposer de quitter Siantou, et par la suite, il va me proposer beaucoup de deals en pleine nuit. Je dis mais :"c'est de la sorcellerie ou quoi ?" Je lui ai dit: "Siantou c'est mon père je ne peux pas". Il m'a proposé "un million et un véhicule de service", j'ai refusé. C'était un harcèlement incroyable. Raoul Christophe Bia n'a été qu'une victime. Lorsque j'ai vu son reportage, j'ai compris qu'il ne voulait pas le faire et qu'on l'a forcé. Je n'ai jamais eu même une rancœur par rapport à lui", a déclaré J. Remy Ngono.