C’est vendredi dernier qu’il est sorti de la prison centrale de New-Bell à Douala, dans la Région du Littoral.
André Blaise Essama est libre depuis le vendredi 30 septembre 2016. Après six mois passés à la prison centrale de New-Bell, dans la ville de Douala, Région du Littoral, il a retrouvé sa mère Marguerite Donfack qui est venue l’accueillir avec un cantique. Le concerné a plutôt entonné de son côté une succession de chansons dites patriotiques pour célébrer sa sortie de prison.
Le Quotidien Emergence édition du 3 octobre qui relaie cette information indique qu’au contraire de ce qu’avaient pensé les forces de l’ordre, il n’y a pas eu de marées humaines ce jour. Juste quelques membres de sa famille. «Ce n’est qu’après l’avoir vu hors de prison que les passants, les commerçants et les chauffeurs de moto l’ont encerclé pour lui souhaiter la bienvenue. Un moment que même les geôliers n’ont pas voulu manquer. Les prises d’image se faisaient un peu de partout. Il était question d’immortaliser le moment», apprend-on.
Toutefois, des sources révèlent que l’activiste a laissé entendre qu’en dépit de ces mois de prison, il n’entend pas laisser son combat. Il se donne juste un petit temps de répit. Après quoi, il va se rendre à la Communauté Urbaine de Douala (CUD). «Il devra ainsi y proposer l’insertion du monument d’Um Nyobe dans la ville», rapporte le Quotidien Emergence. «Surtout qu’un militant français n’a jamais perdu sa vie pour le Cameroun, pour les Camerounais. Ce qui justifie la nécessité de faire vivre les noms africains», a-t-il déclaré.
Pour rappel, c’est le 31 mars dernier qu’André Blaise Essama a été écroué pour dégradation des biens publics, notamment la destruction de la statue du Général Leclerc au quartier Bonanjo à Douala, dans le 1er Arrondissement de la ville.