Infos Sports of Monday, 14 September 2015
Source: cameroon-info.net
L’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille pense être le candidat du changement, le candidat du peuple dont il appelle les délégués électeurs à écouter les aspirations. « Nous sommes dans un pays qui se veut démocratique.
Ça veut donc dire qu’on devrait faire ce que la majorité demande. Or, nous avons tous entendu que si le public votait, il voterait pour Joseph Antoine Bell. Pourquoi les délégués eux, ne seraient pas comme le public ? Pourquoi n’êtes-vous pas comme le public ou pourquoi acceptez-vous qu’on vous présente comme des gens insouciants quant à l’intérêt commun.
Si le public pense que Joseph Antoine Bell mérite qu’on lui donne l’opportunité de servir, pourquoi allez-vous me le refuser parce que vous avez la responsabilité de voter ? » A-t-il interrogé avant de mettre en garde ces électeurs.
« Si vous faites cela, vous accréditez la thèse selon laquelle celui qui gère un budget a le droit de le prendre parce que c’est lui qui a la signature. Or le budget est destiné à faire des actions pour tout le monde, pour le collectif, pour la communauté. Donc nous voulons que tous ceux qui gèrent les budgets les gèrent dans l’intérêt de tous. Nous espérons que vous, avec votre vote, vous votiez dans l’intérêt de tous. » A indiqué l’ancien lion indomptable.
Une fois à la tête de l’instance faitière du football camerounais, Joseph Antoine Bell promet de mettre son aura au service du développement du football camerounais, selon lui au fonds du gouffre. « Pourquoi vous devez voter pour moi ? Parce que je suis celui qui dit que je suis outré par le fait que le championnat d’un département devient un championnat inter-quartier, parce qu’on ne joue pas dans les localités parce qu’on dit qu’on manque de moyens...
Je prétends que je peux apporter ces moyens là et ce ne sont pas les miens. C’est simplement que je mets mon aura au service du football camerounais. A ce jour, je suis invité et attendu à la mairie de Bordeaux depuis des années. Je ne peux pas y aller parce que si j’y vais aujourd’hui, je vais y aller en tant que moi et je n’ai rien à leur demander en tant que Joseph Antoine Bell.
Or en tant que président de la Fédération camerounaise de football, nous avons tellement de déficits que j’ai tellement de choses à leur demander qu’ils se feront le plaisir de nous les offrir. Ce n’est pas que Bordeaux, c’est Marseille pareil, Saint Etienne, pareil… Partout où je peux aller, je nous grappillerai des avantages pour nous aider à avancer », assure le candidat Bell.
Autre argument décisif selon lui, sa nomination par le Chef de l’Etat au sein du Comité de préparation des CAN féminine 2016 et masculine 2019 qu’organisera le Cameroun. Cela traduit selon l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, de la crédibilité dont il jouit au plus haut sommet de l’Etat.
« Je voudrai que les hommes du foot se souviennent. Nous avons deux CAN. Vous avez des charognards là dehors qui se battent parce qu’ils veulent gérer l’argent de cette CAN et vous ouvrez les yeux. Pour l’instant, il n’y a qu’un comité de préparation à ces CAN.
Ce comité de préparation est constitué par les institutions et le Chef de l’Etat avait la possibilité d’y nommer quatre personnes de son choix qui ne sont pas des institutions. Il y a nommé trois anciens hauts fonctionnaires et Joseph Antoine Bell qui est totalement un particulier. Pourquoi voulez-vous voir différemment de votre chef.
Si lui, il pense que quand on parle de foot, les institutions vont s’asseoir plus Joseph Antoine Bell, pourquoi ne voyez-vous pas que vous les gens du foot devriez vous battre pour que ce que Joseph Antoine Bell a fait pour ses partenaires à l’Union de Douala, ce que Joseph Antoine Bell a fait pour ses partenaires chez les lions, ce qu’il a fait pour ses partenaires à Marseille, Bordeaux et Saint Etienne, qu’il puisse le faire pour le football camerounais tout entier.
Je ne le ferai pas seul. Je viens de citer tous les clubs que j’ai cités, je n’y jouais pas seul mais on a vu que ma présence avait transformé mes partenaires. Nous le ferions ensemble. La décision vous appartient, faite-le et vous verrez. » A-t-il conclu. Les chances de son élection étant mince jusqu’ici, les délégués dont il attend les votes saurons apprécier ses arguments.